Une femme se mire dans l'eau de Narcisse.
Une femme se scinde. Une femme dans le chaos...
...Tout circule éternellement entre la vie et la mort
Qu'est notre vie, sinon un rêve.
Kao signifie visage en japonais. C'est la faillet, la rupture jusqu'à la crise paroxystique, la dynamique jusqu'à la folie. Le temps féroce fissure les êtres, brise les rêves et laisse une réalité rugueuse, extrême, cassée. On est ailleurs et tout recommence.
Kao nous emmène dans un voyage, passage "de l’autre côté du miroir", exploration d’une identité et intimité de la femme, à travers les trois comédiennes. Ces trois femmes partent à la recherche de ce qui fait leur moi propre, dans ses paradoxes, ses crises, ses failles et ses ruptures. La vidéo tache l'espace et les corps. Musique, temps et chorégraphie s'unissent.
Malgré la gravité du sujet, Kao laisse une place à l'humour : à la fois poétique, tragique, comique et décalé, tout comme la vie. Un miroir tendu sur notre société, les images et les archétypes qu'elle véhicule et qui nous conditionnent... ainsi que les situations tragi-comiques qu'elle produit parfois.
Un espace à la frontière entre danse-théâtre, tragédie et comédie, à l’image du clown triste et de la réflexion qu’il inspire sur la condition humaine.
Par la Compagnie Trois Garances.
22, rue du Chevaleret 75013 Paris