L'extravagant « Mystère » Holmes !

• Entrer dans la légende

Londres, 1881. Sherlock n’est pas encore le grand Holmes et Watson rentre juste d’Afghanistan. La découverte d’un cadavre sur les bords de la Tamise va lier leurs destins, et les faire entrer dans la légende...

Par La Compagnie Kélanôtre.

• La presse

« Une mise en scène vive, nerveuse, axée sur l’action : du pur bonheur théâtral ! » Nice matin

« On ne peut qu’apprécier la vivacité des dialogues ne manquant jamais d’à-propos comique ; des répliques qui font mouche, des explosions, des coups de feu, des combats à l’épée… ou au parapluie ! » La provence

« Les personnages, incarnés à merveille par des acteurs inspirés, sont irrésistibles. On rit beaucoup, on s’émeut, on tremble. » Le courrier de L’ouest

« Quel extraordinaire moment de mémoire collective que ce feuilleton théâtral ! » Le Sud ouest

« Une double énigme, des rebondissements, des coups de théâtre... Une soirée de très haute tenue ! » L’Est-Républicain

• Note d'intention
  

Contrairement au cinéma, le théâtre n’a que très rarement été inspiré par l’oeuvre de Conan Doyle. Pourtant, ses intrigues teintées d’élans shakespeariens, l’opposition de ses caractères, la passion qui anime ses personnages et la brillance de ses dialogues en font, à mes yeux, un formidable matériau pour la scène. Cette main mise du 7e art fait qu’aujourd’hui, Holmes est devenu plus un héros de cinéma que de littérature. C’est en m’appuyant sur ce fait, que j’ai choisi de donner à ce spectacle une forme cinématographiquement théâtrale.

Utiliser cette référence filmique facilite, à mon sens, la connexion entre le public et ces êtres extraordinaires. Ils se muent aussitôt en de vieilles connaissances, leurs visages deviennent familiers, et la connivence peut s’installer. En créant cette complicité du souvenir, je souhaite faire revivre une part d’enfance, de patrimoine inconscient enfouie en chacun de nous, qu’aller voir L’Extravagant Mystère Holmes donne l'impression de rendre visite a une lointaine famille. Pour que ces repères collectifs agissent, j’ai décidé de zoomer au plus près de ces gestes, attitudes, joutes verbales, ou regards déjà entrevus. Passer du plan serré au travelling aérien, des silences révélateurs à la fluidité du raisonnement. Pièce sur la pensée, oui mais en mouvement.

En optant pour une mise en scène nerveuse axée sur l’action, en alternant violence et romantisme, en émaillant le spectacle d’indices susceptibles d’amener le « public enquêteur » à percer le mystère Holmes (aussi grand que l'énigme proposée), en accentuant les tensions entre les personnages, en laissant la part belle à l’humour, en accélérant les changements de décors, et en faisant mienne la maxime de Sherlock : « Rien ne me fait plus peur qu’une crise d’ennui aiguë», je désire que le spectateur trouve, ou retrouve lors des représentations toute la magie des feuilletons populaires sur grand écran. Christophe Guillon