L’ogre et la sorcière

A partir de 4 ans.

Un conte tout public
Note d’intention
Note de l’auteur
La presse

• Un conte tout public

Pour se venger de l’ogre qui l’a trompée outrageusement, la sorcière lui jette des sorts, puis se transforme en différents personnages afin de le séduire et l’amener au mariage, car elle est amoureuse de lui. L’ogre réussit à se libérer du premier sort, mais déjà le second se révèle plus laborieux. Alors, prisonnier et affamé, il songe à ses précédentes conquêtes et aux savoureuses sauces piquantes qu’il dégustait jadis…

Après maintes péripéties, suivies de quelques promesses, la sorcière s’apprête enfin à le libérer et à le restaurer avec une nourriture allégée qui n’est pas du tout du goût de l’ogre. Bien des problèmes en perspective… Cependant, leur est-il possible de trouver un terrain d’entente ?

La pièce est publiée aux éditions Les Presses Littéraires (2003). Elle a reçu le Prix d’écriture Cyrano, Répertoire Jeune Public.

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• Note d’intention

Jalouse des multiples conquêtes de l’ogre, la sorcière décide de le punir en lui jetant un sort. L’ogre réussira t-il à gagner le défi et sortir du piège ? La sorcière réussira-t-elle à se faire aimer par l’ogre d’une façon durable ?

Voilà les questions qui se posent dans cette aventure poétique, hallucinante et drôle. Ce spectacle qui a un but éducatif et distrayant, est destiné aux jeunes personnes de 36 à 924 mois et plus, ainsi qu’à toutes les personnes qui désirent replonger pendant près d’une heure dans l’insouciance de l’enfance.

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• Note de l’auteur

Qu’est-ce qu’un ogre ? Qu’est-ce qu’une sorcière ? Des héros de légende bien sûr ! Mi-homme, mi-fauve, mmmh ! Mi femme, mi-vipère, hi hi hi ! Ces deux personnes aux allures « ingrates » jouant souvent des rôles de méchants, peuvent se révéler des protagonistes pleins de charme et de séduction. Quel bonheur de les sentir vibrer sous la plume et de les voir frémir sur scène.

Deux personnages antagonistes certes ! mais, ô combien complices ! Ils se torturent pour mieux s’aimer ; l’un tonitruant et pantagruélique, l’autre rusée et ensorceleuse. Cette histoire existe grâce à une image : celle de l’entrée fracassante de l’ogre sortant des pages d’un livre d’aventures, déchirant tout au passage, pendant que la sorcière se cache dans la caverne.

Eh oui ! Il lui fallait une compagne à cet ogre, une partenaire, une sorcière à sa taille, capable de le charmer, de l’envoûter, de l’ensorceler, une sorcière tenace et amoureuse, qui peut pleurer lorsque l’ogre part pour de nouvelles aventures et qui se hâte de le rejoindre. Son ogre enfin, dur au cœur tendre, tantôt coléreux, tantôt romantique, résiste à ses sortilèges… jusqu’au baiser fatal.

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• La presse

Lui, il est tout droit sorti d’un livre d’histoire,
avec son gros couteau, avec principalement, une faim d’ogre, évidemment,
salivant à l’idée d’une petite fille à se mettre sous la dent.
Elle, la sorcière, est amoureuse de lui.
L’histoire ne manquera pas, comme l’on s’en doute,
d’être quelque peu rocambolesque, drolatique et initiatique.
La sorcière veut mener son ogre en bateau ;
ruses, métamorphoses, tout y passera : la femme-enfant, la blondinette,
l’ogresse rousse, la fée d’argent, la sorcière noire :
elle lui en fera voir de toutes les couleurs.
Lui, il passera par tous ses états d’ogre,
de la salivation à l’hallucination,
de l’orgueil à la rage, du repentir à la promesse.
Dur au cœur tendre et toujours affamé.
L’amour entre un ogre et une sorcière, ça tient à quoi ?
A une recette de cuisine digne d’un chaudron de sorcière
propre à contenter une faim d’ogre ?...
Une histoire aux arômes de toutes les histoires d’ogres et de sorcières ;
de toutes les histoires d’amour, pour faire frémir petits et grands
qui n’ont pas trop envie de se laisser manger.
Nathalie Picard, poète, 15 janvier 2006

"Deux personnages qui évoluent sur la scène dans une sarabande enragée, qui se teint de sentimentalisme raffiné chez l'Ogre, de ruses inattendues chez la Sorcière. Deux personnages de fable et de réel, inaltérables et changeants, anciens et actuels qui nous entraînent dans l’univers enchanté des possibles, nous communicant dans le rire tonitruant d'un Ogre vaincu et toujours vainqueur, cette part de poésie, de féerie, d'espoirs insensés sans lesquels nous ne serions que de tristes automates." Ada Carella, Il giornale di Brescia et Nuovi Orizzonti, 20 décembre 2005

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