La Belle... au bois dormant ?

• Entre rires et émotions...

... une fresque mouvementée qui bouscule les contes de fées

Maryse Delente n’est pas de ces chorégraphes accros de virtuel et d’abstraction. Non, elle aime les histoires et s’amuse même à tripoter les vieilles légendes. Celles qui ont fait et feront saliver toutes les générations depuis qu’elles existent. Parmi celles-ci, la plus romantique, La Belle au bois dormant.

La chorégraphe revisite ce grand classique en y semant un soupçon d’ironie, une pincée de grincements, une bonne rasade d’humour rehaussée d’une grande cuillère de clairvoyance, le tout mijoté avec brio dans un univers à la « Monty Python ». Dans un décor de lumières vives et colorées, les danseurs évoluent sur les musiques de Tchaïkovski, se transforment en tribu de princes charmants qui rivalisent à qui mieux mieux et se révèlent timides et naïfs devant une Belle singulière et plurielle, craquante dans sa salopette rose bonbon.

En première partie, El Canto de despedida, la chorégraphe s’appuie sur le brio et l’intensité du flamenco pour s’interroger sur le masculin et le féminin et rendre hommage aux femmes - yougoslaves, Folles de la place de Mai à Buenos Aires et à toutes les autres -, créatrices de vie qui ont dû affronter la folie guerrière des hommes. Des ensembles éblouissants, une chorégraphie dense et forte, à l’esthétique souple et retenue. Au total, une soirée chargée de rires et d’émotions à découvrir en famille.

• La presse

« Attention ! Maryse Delente a de l’humour, beaucoup d’humour ! Elle se plaît à briser les idées reçues et cela donne un spectacle exceptionnellement drôle, et tout public en prime... » Le Dauphiné Libéré