Le Groupe Fantôme, formé par Clément Aubert, Romain Cottard et Paul Jeanson, propose une expérience singulière. Suite à la disparition d’un enfant lors d’une représentation de leur dernier spectacle, ils tentent de trouver des explications. En brisant le 4e mur, réalité et fiction se confondent. Troublant. À partir de 13 ans.
À partir de 13 ans.
Le 1er février 2017, un enfant, venu avec sa mère assister à la création théâtrale Le Lac, disparaît avant la fin de la représentation. Cinq ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. On ne le saura sans doute jamais. La mère n’a pas retrouvé son fils. La compagnie qui jouait ce soir-là n’existe plus.
Avec La Disparition, trois acteurs reviennent sur ce traumatisme et tentent d’interpréter l’inexplicable.
Un récit est livré au public. Un événement incluant trois protagonistes face à la disparition d’un enfant lors d’une représentation de leur dernier spectacle. À partir de cet événement, ces trois protagonistes mués en personnages fictionnels vont, chacun de manière singulière, s’isoler du monde en partant à la recherche de cet enfant disparu.
Cette disparition, qu’elle soit réelle ou imaginaire, symbolise la disparition de l’émerveillement et de la joie candide ou créatrice de l’enfant intérieur que chacun abrite en lui. Une quête débute, au sein de laquelle, les comédiens entremêlent leurs parcours réels avec l’histoire racontée ou peut-être inventée, emprunts de sentiments troublés par la double dimension du propos.
Spectacle participatif, puisque les comédiens décident d’interagir avec le public, il se construit grâce à un double discours issu des idées de chacun, homme de théâtre ou simple spectateur. Collaboration inédite, ce dispositif interactif a pour objectif de créer un moment de partage et une expérience commune.
Pour Le Groupe Fantôme, la rencontre avec le public est une fin en soi. Les trois artistes s’interrogent sur la place du spectateur et son rôle dans l’élaboration d’une représentation. Leur projet artistique a ainsi débuté réellement lors des répétitions qu’ils ont voulues publiques (en octobre 2021 aux Gémeaux). Un dialogue intime est provoqué, où la fiction comme métaphore de ce qui est arrivé réellement, n’est qu’un prétexte pour partir à la rencontre de l’Autre. Et de revivifier la part manquante à notre sentiment d’incomplétude. Le théâtre nous offre cette opportunité.
« Le trajet de nos personnages qui passent de l’isolement au partage s’entremêle à notre projet personnel et réel. Nous voulons décentrer l’objet du spectacle. Nous voulons faire en sorte que ce ne soit plus des spectateurs qui regardent un spectacle en nous regardant mais nous tous qui voyons, au fur et à mesure, se déployer l’objet de notre spectacle. » Le Groupe Fantôme
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris