Le spectacle a lieu au Bassin de Neptune, entrée 4 bvd de la Reine.
Théâtre de feu et de lumière
Groupe F - Christophe Berthonneau
La musique
Une légende raconte qu’après 23 années d’infortune, la reine Anne d’Autriche mit au monde un bébé que l’on n’attendait plus. Une offrande du ciel, un enfant conçu par une nuit d’orage et qui, quelques années plus tard, se placerait à l’égal du soleil. Mais il n’y a pas de lumière sans ombre… Il n’en fallait pas plus pour inspirer Christophe Berthonneau et les magiciens du Groupe F.
Construite autour du personnage central de Louis XIV, La Face cachée du soleil s’articule comme une véritable pièce de théâtre en 5 tableaux. Symboles explosés, mythes pulvérisés, bombes inversées éclairent les fastes et travers d’un règne de tous les excès. Ni reconstruction historique, ni copie impossible des feux qui embrasèrent le Jardin au XVIIe siècle, Groupe F propose un spectacle total à la dramaturgie soignée : 1h30 d’illuminations, de feux, de musique, de mots et de rêves en toute liberté. Dans un espace recomposé de flammes et de lumières, jouant avec les statues, d’étranges créatures oniriques danseront ainsi au son des compositions électro-baroques de Scott Gibbons, Laurent Dehors et Eric Travers.
En genèse, on verra un Louis XIV enfant bien décidé à faire se lever le soleil sur simple ordre. Audace insensée, digne d’un apprenti sorcier bientôt débordé par le plus implacable des déluges. S’amusant ensuite avec l’eau et le reflet du Château, des personnages aussi légers que des gouttes de rosée voleront dans les airs pour se poser sur une île imaginaire flottant au-dessus du Bassin de Neptune. Il est alors venu le temps de la couleur, des costumes somptueux, des tapis écarlates, des fleurs dans le ciel. La cour s’amuse. Le Roi danse. Amours, jeux de mots et intrigues se nouent auprès de fontaines secrètes et de jets imaginaires.
Mais arrivent les guerres, les affrontements meurtriers avec leur cortège d’explosions sourdes et d’angoisses. L’île, si jolie, se fortifie. Les machines de rêves se transforment en machines de guerres. La couleur est bientôt interdite à la cour comme dans le ciel. Louis XIV vieillit, c’est le dernier acte, le testament du Roi. Le moment choisi par Groupe F pour s’interroger sur le paradoxe d’un pouvoir absolu mais relativement éphémère face à l’éternité du Château.
Éclatant de beauté, inscrit dans nos mémoires mais s’évanouissant dans l’espace en poussières d’étoiles. Comme le plus fantastique des feux d’artifices.
Depuis sa création en 1990, Groupe F a acquis une réputation planétaire dépassant les frontières habituelles de la pyrotechnie traditionnelle. Embrasement de la Tour Eiffel pour le passage de l’an 2000, cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques d’Athènes, inauguration du TGV méditerranéen, Exposition Universelle de Lisbonne, finale de la Coupe du Monde 1998, difficile d’établir une liste exhaustive des spectacles toujours remarqués de la compagnie.
Mené par Christophe Berthonneau, le collectif artistique propose des spectacles associant musique originale, acrobaties, performance d’acteurs, engins et projections en tout genre. Issu de la troupe de théâtre de rue Ilotopie, fasciné dans sa jeunesse par les flammes des raffineries à Fos-sur-Mer, Christophe Berthonneau se définit lui-même comme un dessinateur d’espace. Avec son équipe, en multipliant les expérimentations, il a mis au point des outils permettant toutes les fantaisies oniriques et festives. Le feu, utilisé comme moteur d’émotion, devient alors, sous la férule d’artificiers alchimistes, un formidable vecteur de poésie, de sentiment et de rêves.
Outre ses interventions sur des événements spécifiques, Groupe F a réalisé trois spectacles originaux, Oiseaux de feu (1994), Un peu plus de lumière (1997) et Joueurs de lumières (2004), présentés dans le monde entier. S’appuyant sur les mythes, détournant les symboles et utilisant l’environnement extérieur (un stade, un port ou une simple rue), ces productions ont révolutionné l’univers classique des feux d’artifices pour en faire un art total, avec sa propre dramaturgie.
Basé à Arles en Camargue, Groupe F prépare actuellement des évènements importants à Valence (Espagne) et à Cannes ainsi qu’un nouveau spectacle sur le Pont du Gard.
Indissociable des feux d’artifices, la musique occupe une place prépondérante dans la dramaturgie des spectacles du Groupe F. Apaisante, chargée d’émotions ou soutenant les feux jusqu’au climax, elle représente bien plus qu’un simple accompagnement sonore. Dans le cadre de la Face cachée du soleil, 3 musiciens vont composer une musique originale associant notes baroques, souffles et voix.
Utilisant aussi bien l’électronique que les instruments acoustiques, Scott Gibbons explore depuis plus de 20 ans les frontières entre le son et la musique. On lui doit notamment des performances de micro-musique sur le son des pierres ainsi que la musique des productions théâtrales de Roméo Castellucci.
Aussi à l’aise à la clarinette qu’au saxophone, Laurent Dehors pratique et enseigne le jazz avec passion. Leader du Big Band Tous dehors, il est l’auteur remarqué d’un Dommage à Glenn (2002) et d’une version revisitée d’une oeuvre de Bizet Que tal Carmen ? (2005).
Eric Travers a croisé la route de Christophe Berthonneau à Ilotopie dans les années 80 et, depuis, n’a jamais cessé de participer à l’aventure du Groupe F. Directeur de projet, dénicheur d’idées, il associe sa science des feux d’artifices à une curiosité musicale sans limite.
pour ma part j'ai assité a la representation du 30aout qui etait en fait la repetition generale. j'ai ete subjuguee par ce spectacle sublime, un regal pour mes yeux mais egalement pour mes oreilles : en effet la musique etait originale le son de tres bonne qualité, surgissant de nulle part et de partout, se mariant a merveille avec le visuel et les effets pyrotechniques. ce mariage visuel auditif et pyrotechnique fait naitre une magie sensorielle. une heure quinze magnifique a la fin de laquelle on en redemande. encore une fois je n'ai pa ete decue par ce magnifique travail d'equipe, et cette mise en scene qui rend compte de l'environnement extraordinaire de ce spectacle. un grand merci et un grand bravo
J'ai adoré le visuel, mais j'ai trouvé la musique insupportable tant elle était forte, grinçante et fausse. Je n'en pouvais plus et cette musique a, à mon sens, totalement gâché le spectacle magnifique.
Je suis allée voir ce spectacle hier soir. C’était le sixième que je voyais à l’occasion des Fêtes de nuit du château de Versailles et franchement, j’ai été déçue. Je n’ai pas aimé la musique. J’ai trouvé les « tableaux » trop longs, trop répétitifs. Le spectacle était trop froid, sans émotion. Je regrette les spectacles de Jean-Eric Ougier qui alliaient si bien musique classique, conte et poésie. J’avais beaucoup aimé également le spectacle équestre de Bartabas.
pour ma part j'ai assité a la representation du 30aout qui etait en fait la repetition generale. j'ai ete subjuguee par ce spectacle sublime, un regal pour mes yeux mais egalement pour mes oreilles : en effet la musique etait originale le son de tres bonne qualité, surgissant de nulle part et de partout, se mariant a merveille avec le visuel et les effets pyrotechniques. ce mariage visuel auditif et pyrotechnique fait naitre une magie sensorielle. une heure quinze magnifique a la fin de laquelle on en redemande. encore une fois je n'ai pa ete decue par ce magnifique travail d'equipe, et cette mise en scene qui rend compte de l'environnement extraordinaire de ce spectacle. un grand merci et un grand bravo
J'ai adoré le visuel, mais j'ai trouvé la musique insupportable tant elle était forte, grinçante et fausse. Je n'en pouvais plus et cette musique a, à mon sens, totalement gâché le spectacle magnifique.
Je suis allée voir ce spectacle hier soir. C’était le sixième que je voyais à l’occasion des Fêtes de nuit du château de Versailles et franchement, j’ai été déçue. Je n’ai pas aimé la musique. J’ai trouvé les « tableaux » trop longs, trop répétitifs. Le spectacle était trop froid, sans émotion. Je regrette les spectacles de Jean-Eric Ougier qui alliaient si bien musique classique, conte et poésie. J’avais beaucoup aimé également le spectacle équestre de Bartabas.
Place d'Armes 78000 Versailles
Voiture : par l’autoroute A13, Sortie Versailles Château.
Pour le retour, une navette dépose aux gares et parking de Versailles (payant).
Pour les billets Carré or des spectacles au Jardin de l'Orangerie, parking Place d'Arme, côté droit.