Retour en fanfare de Marcos Morau et La Veronal qui font souffler un vent de créativité sur la danse espagnole. Pasionaria, leur nouvel opus, promet son pesant d’images fortes et de mouvements enflammés.
En une poignée de spectacles remarqués, Marcos Morau a imposé une écriture du geste qui puise également dans le théâtre ou les arts plastiques. Voronia, Siena ou Russia, pour ne citer que quelques réalisations, ont placé La Veronal, compagnie fondée en 2005, dans l’objectif du public et de la critique qui lui font fête.
Pasionaria entend attacher à l’étude de la passion une image plus qu’un mot dans l’imaginaire commun. Il sera peut-être question ici de mythologie ou de souffrance, de passivité ou d’action. Les corps seront alors les « véhicules » d’une étude des affects selon Marcos Morau. « Nous voulons allumer la flamme afin que le spectateur ravive une passion intérieure et ainsi lui faire découvrir quelque chose qu’il ne connaît pas de lui et du monde ! » On connaît le goût du chorégraphe pour des scénographies léchées et un jeu précis des interprètes. Toute chose attendue avec... passion. Pasionaria sera dès lors une invitation à entrer dans l’univers unique autant qu’onirique de La Veronal.
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