La danse une histoire à ma façon

du 24 au 25 mars 2001

La danse une histoire à ma façon

Conférence miniature, richement documentée, la pièce solo de Dominique Boivin, créée en 1994, est elle-même devenue un joyau éducatif indispensable à l’histoire de la danse contemporaine.

Présentation
A propos de la Danse, une histoire à ma façon
La presse

Présentation

conception : Dominique Boivin
collaboratrice : Christine Erbé
éminence grise : Philippe Priasso
son, montage musical : Beau Geste
interprète : Dominique Boivin
avec : Judith et Philippe Priasso (films)

Créé en 1994, le solo de Dominique Boivin retraçant l’histoire de la danse proposera, dans cette nouvelle version, une extension couvrant la période allant des années 60 à nos jours, voire plus… De la Post Modern Dance américaine en passant chez Pina Bausch, ou évoquant les différents courants de la danse contemporaine française, cette conférence dansée filera d’un seul trait des origines de cet art jusqu’à l’an 2001…

On ne pourra plus sortir de ce spectacle en disant « je ne savais pas »…

A propos de la Danse, une histoire à ma façon

Pas facile de traiter à la fois de l’histoire de la danse tout en la dansant et tout en rendant un hommage sensible aux pères et mères de cet art dont « les origines ne sont pas très précises », comme le rappelle Dominique Boivin en ouverture – à quatre pattes – de son spectacle. Pourtant c’est ce que parvient à faire le danseur-chorégraphe, dans une lecture conférence où les accessoires circulent en grande intelligence.

Il a choisi judicieusement quelques figures mythiques qu’il traite par le biais de l’anecdote et de la technique. Dans son petit théâtre de forains à trois francs six sous, il convoque les anciens et quelques contemporains pour dresser un inventaire drôle et touchant de ces danses qu’il porte en mémoire. Il échappe au piège de la parodie, à celui du commentaire. Sa conférence-démonstration la Danse, une histoire à ma façon… sait transmettre avec beaucoup d’élégance et sans didactisme le plaisir et la danse, ses dates-clefs et parler des contraintes, des rebellions, des avancées.

La presse

" (…) Finissant à bout de souffle ce marathon, Dominique Boivin danse un solo qu’il a chorégraphié en empruntant à l’un et à l’autre, tout en les interprétant et en réinventant une grammaire. Une façon de rappeler que la danse contemporaine n’a jamais été coupée de ses racines, qu’elle crée en même temps qu’elle danse la mémoire. Dans cette période où le répertoire est le mot-clef, où l’histoire se confond avec la nostalgie, la conférence du professeur et de l’élève Boivin, est vitale. " Marie-Christine Vernay, Libération , 3 novembre 1994

" (…) Le danseur-chorégraphe Dominique Boivin, à quatre pattes au milieu du carré, coiffé d’un chapeau façon peau de bête, lance de sa voix douce : « Les origines de la danse ne sont pas très précises. » Et c’est parti pour quarante minutes d’une course folle, de la préhistoire à Merce Cunningham. Soit la bagatelle de seize mille années, durant lesquelles l'homme n'a cessé de fouiller le secret du mouvement. Cela s’appelle la danse, une histoire à ma façon. Et la façon de Dominique Boivin ne peut qu’associer humour, finesse et simplicité. " Daniel Conrod, Télérama, 12 août 1995

" Dominique Boivin redonne cette petite merveille, à voir et à revoir inlassablement : la Danse, une histoire à ma façon. Seul en scène, Boivin opère un voyage dans le temps et nous invite à observer les premières danses préhistoriques et celles du Moyen Age, puis il saute par-dessus les océans et devient tribu primitive appelant la pluie et les récoltes. Mais le meilleur est pour la fin. Là où nos références nous permettent de goûter tout l’humour du danseur : ses imitations de Nijinski et de Martha Graham sont immédiatement devenues des morceaux d’anthologie. " Fabienne Arvers, Infomatin, 29 septembre 1995

" La Danse, une histoire à ma façon répond à la question « d’où ça vient ? ». Seul en scène avec quelques morceaux de bois pour délimiter un espace de jeu, une table de chaque côté pour poser quelques accessoires indispensables tout droit sortis des puces, Boivin commence par le commencement, soit le passage de l’humain à la station debout, ce qui nous ramène deux millions d’années en arrière. De là à Pina Bausch, il n’y a finalement que quelques pas, que Boivin aligne à une vitesse approximative de vingt stations chorégraphiques à l’heure ? Le propos pourrait paraître d’une prétention inouïe et on imagine sans peine que quelques savants historiens d’art pourraient le prendre très mal, accusant Boivin de jouer dans la catégorie Reader’s digest là où seul l’encyclopédisme peut être réellement pertinent. A ces grincheux, on opposera d’abord l’humour à toute épreuve du chorégraphe, qui ne prétend pas donner un cours mais veut seulement montrer la diversité incroyable de la danse. " Pierre Hivernat, Inrockuptibles, 5 mai 1999

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Spectacle terminé depuis le dimanche 25 mars 2001

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