Tout public partir de 7 ans.
Présentation
Notes du metteur en scène
Le Théâtre du Caramel Fou
Les ours attaquent ! La Sicile est envahie ! L’épopée guerrière tourne au conte fantastique et les ours se révèlent de précieux témoins et révélateurs de l’humanité.
Dans la continuité de son précédent spectacle dit pour enfants (La farce enfantine de la tête du dragon) déjà présenté à L’étoile du nord, Jean-Luc Revol s’attache à jouer de la grande machinerie du divertissement. Allègrement, de séquence en séquence très variées, emmenée par un bateleur forain, la fable se déploie, charme, décrit, inquiète. Au comble du merveilleux se niche ainsi des parcelles de vérité, comme si l’irréel ironiquement se jouait du réel plus qu’il ne l’oubliait. Paradoxe riche de surprises et de révélations.
Après le succès de La Farce Enfantine de la Tête du Dragon de Ramon del Valle Inclan (plus de 200 représentations), j’ai voulu me pencher de nouveau sur l’univers du conte et de l’épopée. De plus, l’envie de travailler sur le bestiaire animal me tentait depuis longtemps.
Le fait que ce texte présente, comme La Farce Enfantine…, un double niveau de lecture enfants/adultes m’a conforté dans ce choix. Buzzati écrit ici un texte destiné à l’enfance, pourtant, tous ses thèmes de prédilection sont présents : la peur, la solitude, le fantastique… Buzzati, par la fable, le conte, par toutes les ressources propres à son imaginaire, s’emploie à faire grincer les engrenages logiques, nous contraignant à toucher du doigt les incohérences de ce que nous appelons le monde réel.
Ce retour à l’univers fantastique du conte est la deuxième expérience théâtrale de la Compagnie du T.C.F. en direction du jeune public.
Créé en 1986 en Bourgogne par Jean Luc Revol, le T.C.F. est, depuis 2000, en résidence à la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre. La compagnie, conventionnée par le Ministère de la Culture/DRAC de Bourgogne, explore tout d’abord des textes contemporains.
À partir de 1991, elle s’oriente vers une recherche autour d’œuvres méconnues d’auteurs illustres :
Le Théâtre de Foire de Lesage, La Princesse d’Elide de Molière. Parallèlement, Jean-Luc Revol entame un long travail autour de Marivaux : Le Petit Maître Corrigé,
l’Indigent Chevalier, l’Heureux Stratagème. En 1995, parenthèse américaine avec
Les heures blêmes d’après les nouvelles de Dorothy Parker.
Les années 97-99 seront marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de Marseille/ La Criée et la création de La Tempête de Shakespeare et Les 30 millions de Gladiator de Labiche. Depuis qu’elle est en résidence à la Maison de la Culture de Nevers, la compagnie a créé La Farce Enfantine de la Tête du Dragon de Ramon del Valle Inclan, Le voyage en italique de Lydie Agaesse (théâtre en appartement), Tartuffe ou l’Imposteur de Molière, Visiteurs de Botho Strauss, et Conquistadores d’Antoine Martin.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris