Un titre délicieux pour une série de tableaux où les corps se libèrent sur les rythmes jazzy des Années Folles. La Mandoline, l’Œillet et le Bambou est une revue poétique dont la danse est le thème commun des poèmes choisis, chaque poème constituant un tableau.
La Mandoline, l’Œillet et le Bambou de Guillaume Apollinaire
Oiseau Réséda de Francis Picabia
Dimanche soir de Jean Cocteau
Dans l’oubli de mon corps
de Jules Supervielle
Danse de Léon-Paul Fargue
Sage Danse Mars de Tristan Tzara
Parti pris de Louis Aragon
Dans ces poèmes des années 1920 et 1930 l’obsession joyeuse de la danse
et du mouvement libéra la poésie de ses structures traditionnelles.
C’est aussi la mémoire populaire et savante de la danse qui imprègne les
pages de cette revue, puisque l’on y retrouve réinterprétées, mêlées à
l’énergie des nouvelles danses et du hip-hop, des danses de ces années 20-30
(fox-trot, lindy-hop, chicken-scratch, shimmy, charleston,…) où la folie et
la gravité guidaient les premiers pas du siècle.
Dans la joie, les danseurs donnent corps aux poésies et communiquent leur bonheur. Le plaisir se partage en famille et nous donne l’occasion de renouer avec les charmes des “années folles”.
« Dominique Rebaud ne renie pas ses illustres origines, elle qui fut lélève dAlvin Nikolaï au Centre National de danse contemporaine. Elle ne renie pas davantage son parcours, elle qui se lança, avec le collectif Lolita, dans des spectacles ébouriffants comme ce « Zoopsie Comedy » qui fut lun des spectacles phares de la danse française au cours des années 80. Aujourdhui, elle marie avec une audace plaisante de grands poètes à ces danses qui firent tourner la tête des beautés des années folles. Apollinaire, Cocteau, Supervielle, Fargue, Aragon ou Tzara défilent aux côtés du fox-trot, du lindy-hop, du chicken-scratch. Les alliances sont osées, les rythmes enfiévrés, la fantaisie garantie. Poétiquement titré comme lun des calligrammes dApollinaire, « La Mandoline, lOeuillet et le Bambou », le spectacle est conçu comme une revue où la lascivité des corps sallie à lopulence sensuelle des textes, lénergie à la liberté des corps. » Nouvel Observateur
« A la tête de la compagnie Camargo depuis 1990, la chorégraphe Dominique Rebaud articule une recherche autour du mouvement et du texte, quil sagisse dAlfred Jarry, de Rimbaud rappé par des danseurs hip-hop ou des poèmes des années 1920, comme cest le cas dans sa nouvelle création intitulée « La Mandoline, loeillet et le Bambou ». Un titre délicieux pour une série de tableaux où les corps se libèrent sur les rythmes jazzy des Années Folles. » Le Monde
" Ca fuse et ça bruite comme dans un comic-strip ! " Libération
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