La mégère à peu près apprivoisée

Comédie déjanto-kitsch
La presse
Une comédie musicale, La mégère ?

• Comédie déjanto-kitsch

Ils sont jeunes, beaux et fous, ils chantent, dansent, jouent du piano et de la guitare, et font même des claquettes. Cette joyeuse troupe vous invite à une adaptation déjanto-kitsch de La Mégère apprivoisée...

Cette comédie a reçu le prix du public et le prix d’interprétation au festival d’Anjou.

Par la Compagnie Los Figaros.

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• La presse

« Un grand bonheur. Le spectacle séduit et les sept artistes sont contagieusement enthousiastes. » France Soir

« Preuve que la foi ne transporte pas seulement les montagnes, mais aussi le public. De joie. » Nouvel Obs

« Une mégère euphorisante. » 20 Minutes

« Une véritable comédie musicale, jubilatoire et rajeunissante. » Direct matin

« Un petit chef d’oeuvre. Beaucoup d’humour.Du grand art. » Figaro Magazine

« Le spectacle est excellent. » Figaroscope

« Musical et loufoque. Vous allez faire le plein d’énergie. » Pariscope

« Une comédie musicale originale et déjantée très réussie. » Sensitif

« Idéal pour une rentrée tout en chansons. » Paris capitale

« Shakespeare en comédie musicale ! On en rêvait… ils l’ont fait… Ils se croient à Broadway et font danser les vers de la mégère. Un enchantement. » 20 Minutes

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• Une comédie musicale, La mégère ?

Pour être tout à fait honnêtes, nous ne sommes pas les premiers à y penser. Cole Porter, en son temps, signait le magnifique Kiss Me Kate, comédie musicale mythique de Broadway. Il plaçait son intrigue dans le milieu du spectacle, faisait intervenir des gangsters, des relations entre les acteurs, etc. mais la pièce en elle-même restait très « classique » (costumes d’époque, jeu idem). Notre version de La mégère n’est pas vraiment la même.

L’histoire se passe de nos jours, sur une plage publique de Padoue (bon, on me dit que Padoue n’est pas tout à fait au bord de la mer, qu’importe, c’est une convention).
Lucentio et son ami d’enfance, Tranio, débarquent à la plage, en touristes. Ils vont croiser tout ce beau monde cité précédemment. En chantant. L’objectif est d’amener dans ce spectacle des jeunes talents divers.

Ainsi, l’équipe se compose de 7 comédien(ne)s : 5 garçons, dont un chanteur, un pianiste, un guitariste. 2 filles, dont une chanteuse lyrique. Chacun de ces comédiens chante, danse et participe à l’élaboration des chansons. Toute la musique est live, il n’y a aucune musique enregistrée (ce qui rend le spectacle jouable à peu près n’importe où).

Une dizaine de chansons ponctuent le spectacle, Lucentio et Tranio chantant leur amitié, Katarina son mépris du genre humain (essentiellement au masculin), Petruccio son arrivée, Hortensio son blues, Battista son malheur d’être père d’une telle mégère (tiens ! Une rime…) Evidemment se posait le problème de la traduction : une version de facture "classique" serait allée à l’encontre de l’esprit du spectacle.

Il y a donc une nouvelle traduction de la pièce. Et même, dirons-nous, une nouvelle adaptation. Il y a un nouveau langage, plus proche des jeux de mots constants de Shakespeare, si souvent ignorés dans la plupart des traductions. Il y a surtout une véritable adaptation, (d’où l’« à peu près »). Il y a donc des chansons, des chorégraphies, des gags, des happy faces, la plage, un piano, une guitare, des engueulades, des coups, « des bagues, des blagues, du jambon sur la planche, et embrasse-moi Katy : on se marie dimanche ! » (Acte II, scène 1).

Il y a des surprises, également, pour les petits comme pour les grands. Au final, il y a un spectacle d’1h45, prologue compris, rondement mené, à un rythme délirant. Surtout, surtout, il y a une équipe aussi prometteuse que talentueuse.

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