Le bandonéon est un drôle d’animal, et Tristan Macé un drôle de dompteur. A cet instrument né en Allemagne, acclimaté au tango et aux grands espaces argentins, Tristan Macé fait subir une migration à l’envers : de retour en Europe, il s’agit maintenant de lui inventer de nouveaux cris et de l’installer dans un nouveau milieu.
Pour « sortir » le bandonéon de son répertoire, et pour le faire entrer dans la grande famille des musiques libres, Tristan Macé a choisi d’inviter, pour six dates réparties sur l’ensemble de l’année, la fine fleur de l’improvisation d’aujourd’hui, et pour commencer rien moins que François Jeanneau, et Walter Thompson, le concepteur du soundpainting... le 5 février, le bandonéon se frottera à l'électronique, avec deux virtuoses de l'exercice : Sébastien Llado et son étrange alliance de coquillages et de samples, et Olivier Sens, passé maître dans l'art du dialogue avec l'instrument acoustique.
Ces concerts, installés cette année au théâtre Essaion, en plein centre de Paris, convient chaque instrumentiste à apporter son animal favori, saxophone, trombone, clarinette, violon, et à ouvrir la cage en grand !
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris