Il était une fois une demeure en haut d’une falaise et où il ne faisait pas bon s'aventurer. Ève Stéphanus, journaliste aux dents à rayer le parquet, et qui rêvait de pousser la grande porte en fer forgé de ladite demeure, s'y risqua un jour. Mal lui en prit pour notre plus grand plaisir...
Je voue une fascination de longue date à l’univers des vampires, aux BD et surtout aux films qui s’y rapportent. Cela va des œuvres de la Hammer avec Christopher Lee, aux comédies de Mel Brooks, Roman Polanski ou encore Edouard Molinaro avec son Dracula, père et fils, en passant par le Dracula de Coppola ou le récent Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch. Mais au-delà de l’aspect suceurs de sang au sens propre du terme, à quoi peut bien correspondre cette communauté de morts vivants dans un monde tel que le nôtre ? C’est un peu cet aspect-là que j’ai eu le désir d’explorer tout en restant dans la légèreté la plus absolue, voire l’absurde tel que me l’inspirent les univers de Blake Edwards et des Monty Python, sans négliger le théâtre dit « de boulevard » à la française, dans le sens le plus noble du terme et avant que ce dernier ne soit galvaudé comme il peut l’être à notre époque. De tout cela et d’un peu plus, est née Lady Dracula... dont la mise en scène se voudra loufoque et cinématographique à souhait.
Nabil Massad
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris