Le Ballet Manchot

• La rencontre entre le cirque et le mouvement chorégraphique

Entrez sous le chapiteau du Ballet Manchot, prenez le temps de vous installer. L’espace est habité, les hôtes sont là, ils vous attendent, finissent de se préparer. Un étrange Monsieur Loyal déboule et déclare la soirée ouverte. Les artistes s’engagent sur la piste, la tension monte petit à petit.
Main à main, bascule, banquine, roue cyr, vélo deviennent les instruments de ces artisans pas comme les autres qui jouent du vertige, sensibles et lucides. Un ballet absurde et poétique, une soirée franchement électrique.Variation autour des disciplines acrobatiques, ce spectacle explore la rencontre entre le cirque et le mouvement chorégraphique ; le jeu à la recherche d’un langage corporel original et décalé.
Une création musicale résolument Rock’n roll qui donne la réplique aux acrobates ; le tout orchestré par un Monsieur Loyal étonnant.
Une aventure artistique et humaine, une expérimentation du risque, du fragile équilibre, de la force et de la richesse du collectif.

• Le cirque

Le langage est avant tout corporel. L’acrobatie est la base de recherche. La roue cyr, le main à main, la bascule et la banquine que seul le collectif permet, ont fait l’objet d’un travail particulier pour ce spectacle

• La gestuelle

Largement influencés par la danse, les artistes du Cubitus du Manchot poursuivent également leur travail sur l’expression et les interactions multiples des corps en jeu : s’entremêler, s’entrelacer, se tordre en tous sens, se jeter, se rattraper, avec fantaisie et humour.

• La musique

Une création musicale inventive, originale et engagée, à l’image de l’engagement physique des acrobates, un réel travail de composition instrumentale et vocale capable de sublimer les prouesses réalisées sur le plateau.

• La naissance du spectacle

Accueilli en juillet 2009 à Mulhouse lors du Festival Scènes de rue, le trio du Cubitus du Manchot se voit proposer une carte blanche et réunit dans la foulée un collectif de 13 artistes de cirque et musiciens pour deux représentations.

En 2010, Viols le fort (34) avec l’événement C.H.A.P. et Chiroubles (pour la fête des grands crus), fournissent l’occasion de renouveler l’expérience, cette fois sous chapiteau, en étoffant encore l’équipe. La création musicale est affinée et mise au service du cirque, une scénographie particulière est ébauchée.

C’est donc tout naturellement que la compagnie décide de poursuivre cette aventure avec cette fois l’ambition de développer une recherche collective de détournement acrobatique, de création musicale, chorégraphique et scénographique, pour créer un spectacle de cirque étonnant et spectaculaire, orchestré par un Monsieur Loyal décapant et mis en musique par un orchestre protéiforme.

La création de Ballet Manchot a eu lieu en 2011 au Pont du Gard, puis le spectacle a été joué en 2012 notamment au festival Janvier dans les Etoiles (La Seyne sur mer), au Festival Les Monts de La Balle (Verrière en Foretz), Festival Furies (Chalon en Champagne), Festival de Carcassonne, Festival Chalon dans la rue (Chalon/Saone), 30 ans de la Cie Transe Express (Crest)…

• La Compagnie

Après s’être croisés et recroisés à diverses occasions, Pierre-Jean Bréaud, Fitou Jebejian et Cécile Berthomier décident de travailler ensemble fin 2005. Cécile travaille alors avec la compagnie Maboul Distorsion, Fitou et Pierre-Jean avec la compagnie 36 du mois- Cirque 360 : le projet se développe petit à petit entre deux tournées.

En 2007, ils créent la compagnie Le cubitus du manchot en intégrant le Collectif La Basse Cour et s’installent à Turbul’, l’ école de cirque de Nîmes.

En 2008, la compagnie s’agrandit avec l’arrivée de David Couillaud, technicien régisseur et de Julie Potier, chargée de diffusion. Le cubitus du manchot, spectacle de nouveau cirque populaire et tout public, est présenté au festival Chalon dans la rue et remporte un vif succès. L’acrobatie, la gestuelle et le main à main y sont détournés pour créer des situations incongrues. L’émotion est amenée par le corps et la technique est travaillée comme un langage poétique. Un travail sur les personnages donne du sens et du relief à ce langage particulier, permettant d’exploiter les situations en profondeur. Le ton est résolument burlesque, teinté d’humour noir. Cette première création a été bien reçue tant par le public que par les professionnels :

- entre 2007 et 2009 : 120 dates à travers la France (Chalon dans la rue, Les Z’accros de ma rue, Janvier dans les étoiles etc…) et l’Europe (Espagne, Belgique, Allemagne, Hongrie, Suisse)

- une cinquantaine de dates en 2010 (Fusion Festival à Berlin, Au Bonheur des Mômes, La Déferlante en Pays de Loire, Sortie de bains à Granville, Théâtre de Fos sur mer...)

- une trentaine de dates en 2011 (La Faïencerie à Creil, Théâtre des Chimères à Hendaye, Le Boulon à Vieux- Condé, Les Virevoltés à Vire…)