Le Cabaret d’Ulrich C.

du 11 octobre au 31 décembre 2010
1h15

Le Cabaret d’Ulrich C.

Ulrich C : une silhouette, une présence, une voix qui porte les textes des poètes du XXème siècle et donne la part belle aux auteurs des années 30. Une exploration des tréfonds de l’âme humaine, sans nostalgie, dans le décor d’une Europe en ruine aux prémices de la seconde guerre mondiale. Energie du désespoir, insomnies, solitude, misère sociale côtoient dans ce cabaret la volonté de son interprète d’échapper à cette douleur par la poésie.
  • Un cabaret des années 30

Ulrich C : une silhouette, une présence, une voix qui porte les textes des poètes du XXème siècle et donne la part belle aux auteurs des années 30 : Jacques Prévert, Maurice Magre, Pierre Mac Orlan ou Jean Tranchant, et à des mélodistes de renom : Kurt Weill, Wal-Berg, Christiane Verger ou Lino Léonardi.

Jean Tranchant, à qui Ulrich C. consacre une grande partie de son cabaret. Injustement oublié de nos jours, Tranchant est un auteur compositeur interprète majeur du début des années 30. Tour à tour chanteur de charme et auteur sombre pour les interprètes féminines de son époque, ses chansons sont autant de bijoux qui vont comme un gant à Ulrich C., et qui interpellent encore le public d’aujourd’hui.

Ulrich C. explore les tréfonds de l’âme humaine, sans nostalgie, dans le décor d’une Europe en ruine aux prémices de la seconde guerre mondiale, et ne revendique rien, sinon la volonté de donner à entendre son histoire à travers les textes et les mélodies de ses auteurs fétiches, et qui dévoile les secrets d’alcôve d’un homme moderne aux prises avec les tourments de sa jeunesse, tourments qui trouvent un écho tout particulier avec les chansons de l’entre-deux guerre.

Energie du désespoir, insomnies, solitude, misère sociale côtoient dans ce cabaret la volonté de son interprète d’échapper à cette douleur par la poésie. Ulrich C. redonnera vie à un monde de beauté peuplé de créatures perdues.

Au piano  : Stan Cramer.

  • La presse

« La voix d’Ulrich Corvisier n'a pas le poli de celle d'autres interprètes de sa génération, et certains aigus sont presque impossibles. Quant au visage, il ne cherche pas à exprimer, et se contente de sourire avec une délicatesse égale... Et pourtant... Pourtant, quand il faut que la voix tonne, elle tonne, et quand elle doit charmer, elle charme (mais sans minauderies) : la douceur des berges, comme la cruauté des rapaces affamés, le pastel comme le fusain, tout est là, (...) et les larmes souvent viennent aux yeux, tant on est heureux d'entendre et de voir Ulrich Corvisier parvenir, sans jamais singer un répertoire ou une époque, à s'approprier un monde ancien et à le restituer aussi neuf qu'aux matins de sa grandeur. » Lalalala.org

« Le jeune talent à cajoler, c’est Ulrich Corvisier, une silhouette troublante au répertoire distingué. » Hélène Hazera, France Culture

« Cheveux plaqués et cigarette à la Dietrich, Ulrich Corvisier est un dandy classieux, affecté comme il faut, qui se ballade d’une belle voix fond de gorge entre l’ironie et la sensualité des textes qu’il a exhumés. » Stéphane Moran, Le Monde

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Théâtre Darius Milhaud

80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris

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Théâtre Darius Milhaud
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 31 décembre 2010

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