Le Cri de la feuille ou les outils du bonheur !

L'histoire du Cri de la feuille…
Extraits de presse
Note d’intention des auteurs
Note d’intention du metteur en scène

• L'histoire du Cri de la feuille…

Quatre citadins en pleine crise existentielle se rencontrent au sommet d’une colline pour faire un stage d’épanouissement personnel. Leur objectif : améliorer leur vie, trouver la clef du bonheur ou d’un mieux-être…

Distribution en alternance.

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• Extraits de presse

«  Une comédie pleine d’allant servie par des comédiens excellents. » Figaroscope

« Un véritable bonheur pour les zygomatiques ! Un régal. » Dernières Nouvelles d’Alsace

« Un petit bijou d'une drôlerie sans faille ! » Le Dauphiné Libéré (Sélectionné parmi les 10 spectacles incontournables du Festival off d'Avignon 2006)

« Comédie contemporaine, drôle, acide… Et la salle rit, parce que les acteurs sont bons. » Le Figaro

« Interprétée par quatre comédiens décapants. A ne pas manquer. » Psychologies Magazine

« Une comédie désopilante et prometteuse. Tous les soirs, les comédiens emportent, par leur énergie et leur bonne humeur, l’adhésion pleine et entière du public. » Tribune Juive

« Une satire féroce et désenchantée de l’univers des psys et des dérives d’une époque. » Courrier Cadres

« Comédie de moeurs hilarante à ne manquer sous aucun prétexte. » France TGV

« Et le stage vire au drame, pour le plus grand bonheur du public…Une pièce drôle, à voir. » Le Parisien

« Un spectacle jubilant, drôle et lucide…Les comédiens servent à merveille ce spectacle qu’on regarde avec un réel ravissement du début à la fin ! » Actualité Juive

« A tous les salariés surmenés, directeurs anxieux et responsables de ressources humaines stressés, courez voir le Cri de la feuille ! Non seulement le texte est très drôle mais cette comédie est fort bien vue... Les comédiens sont plus vrais que nature. » Pariscope, 2002

« Un spectacle hilarant dont on ressort totalement ressourcé ! » Métro, 2002

« A savourer sans attendre ! » La Provence, 2001

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• Note d’intention des auteurs

Le Cri de la feuille est une comédie de mœurs. Le postulat de départ - un stage de communication à ciel ouvert - est aujourd’hui loin d’être surréaliste, même s’il peut paraître loufoque.

En effet, de plus en plus de gens sont prêts à vivre des expériences incroyables - comme faire les exercices délirants de ce stage - pour trouver une réponse, une vérité, qui leur permettront d’améliorer leur vie, qui leur apporteront la clef du bonheur ou d’un mieux-être.

Les stages de développement personnel et autres thérapies se multiplient face à une demande croissante. Comme les personnages de la pièce, on veut être armé pour la vie, augmenter ses potentialités, ses compétences professionnelles, s’occuper de soi, être bien dans sa tête et dans son corps, s’épanouir, savoir qui l’on est et ce pour quoi l’on est fait, réussir sa vie à tout prix, pendant que d’autres cherchent simplement à survivre…

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• Note d’intention du metteur en scène

Alain Resnais dit : « 90% des méchants ne sont pas de vrais méchants, ils ne sont pas à leur place ».

Le Cri de la feuille ! C’est quoi ? C’est le cri que fait pousser un animateur « ringard » à des stagiaires venus apprendre à mieux communiquer pour trouver leur place dans la société.

Le requin ! C’est quoi ? De même que le Vieil homme et la mer rêvait de lions, Gillou l’assistant rêve de requins. Il s’est inventé un Tahiti de carte postale, un passé à la " Rambo " . C’est toute l’histoire de l’être et du paraître. Puisqu’il n’a pas trouvé sa place, il la cherche – inconsciemment - mais il la cherche.

Et c’est cette quête qui m’a plu dans cette histoire burlesque et bien dialoguée de Fabienne Galula et Fabrice Feltzinger. Un écriture vive et concrète comme toutes les écritures comiques, des personnages bien trempés complètent la distribution – un chef d’entreprise rigide et une " Belise " bio – , des situations fortes et variées, tout est là pour le voyage, la belle histoire et le rire. Un décor bucolique, une ambiance musicale forestière, nos citadins bon teint vont subir le choc brutal de la nature et de la promiscuité.

Laurent Voulzy a écrit une belle chanson, « Caché derrière ». Voilà qui est passionnant, aller chercher dans l’inconscient des personnages ce qui est caché, ce qui échappe, ce qui trahit malgré soi.

C’est ma quête à moi, qui suis plus un « écouteur d’acteurs » qu’un directeur. On reprochait à Lucien Guitry de prendre trop de temps entre les répliques. Il répondait : « Peut-être, mais les temps, eux, sont à moi. »

Ecouter comme écoute une sage-femme afin de permettre, comme dit Pirandello, aux acteurs de se trouver.

Bonne soirée. Bon rire.

Christian Bujeau

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