En espagnol surtitré, un tableau des séductions espagnoles avec la flamboyante musique ibérique au temps du génial Goya.
Chez Goya, la fête et la mort se côtoient. On retrouve évidemment ce sentiment chez Granados et dans sa musique. Cet opéra adapté des œuvres de Granados se veut un spectacle total intégrant la musique, le chant, la danse, le théâtre, la peinture et l’écriture.
Granados, comme dans un rêve, devient Goya le peintre. Il va revivre, transposé dans une sorte « d’opéra romantique revisité », sa propre vie au travers d’un double, le Pelele, fameux pantin de Goya, balloté par les femmes et surtout par les personnages populaires que sont les Majas et les Majos…
La mer, la mort, les femmes et les pantins…
La scénographie de cet opéra est une sorte de mer qui supporte les vagues à l’âme…
Bateaux retournés, radeaux échoués, bastingages affaissés
Sont les témoins du naufrage de l’amour…
Tout commence par une apostrophe à la mort et finira effectivement par d’ultimes regrets entre les bras de la mort.
Entre les deux, la fête, la danse, les défis, la jalousie… où l’homme ballotté par les femmes, prisonnier de ses émotions et de ses sentiments apparaît bien à l’image d’un pantin…
103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris
Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière