Le Squat

du 17 mai au 27 août 2000

Le Squat

Deux mômes paumés sont surpris dans l’appartement qu’ils squattent par deux vieilles dames propriétaires des lieux. Les uns n’ont pas beaucoup reçu de la vie, les autres n’ont pas beaucoup donné.

En guise d'avant propos...
Notes de mise en scène

 " Deux mômes paumés sont surpris dans l’appartement qu’ils squattent par deux vieilles dames propriétaires des lieux. Les uns n’ont pas beaucoup reçu de la vie, les autres n’ont pas beaucoup donné. Sur fond d’acide et d’humour, le choc de ces deux planètes va déboucher sur un fantastique capital d’optimisme et de tendresse. " 

En guise d'avant propos...

De nos jours dans le 16ème arrondissement, un appartement bourgeois est squatté depuis peu par un jeune couple marginal, Samir alias Sam ( Beur de 22 ans) et Natacha ( Lituanienne de 20 ans). Ils sont très amoureux l’un de l’autre. Tout ceci grâce à la complicité du fils de Thérésa Da Silva (la concierge), Manuel, copain de Sam, avec qui ce dernier et Natacha ont établi une charte de discrétion et de respect des lieux.

Ils se croient à priori tranquilles jusqu’au mois de mai, date prévue du retour des propriétaires, qui sont deux soeurs Jeanne Figeac et Maryvonne Dupré. Jeanne est une vieille fille professeur de lettres en retraite ; sa soeur cadette, Maryvonne, est veuve sans enfant d’un colonel de parachutistes. En quelques heures elles débarquent à Paris où elles vont découvrir leurs squatteurs, d’où une rencontre et un choc de planètes totalement opposées.

La solution la plus facile serait de déclencher une opération manu militari de la police pour vider les lieux avec pertes et fracas, mais la plaidoirie de Manuel et l’intervention de Jeanne, pour une fois ferme et décidée, débouchent sur une cohabitation forcée, fixée initialement à deux semaines. Très vite on s’aperçoit que les deux mômes sont paumés mais leur histoire d’amour leur a ouvert une fenêtre positive sur le futur. Ils sont totalement décalés par rapport à la quotidienneté et sont d’autant plus marginalisés qu’ils n’ont pas reçu grand chose de la vie.

C’est ce terrain marginal qui va faciliter l’approche et le contact avec les deux vieilles dames, elles aussi décalées parce que n’ayant pas suffisamment donné. L’évolution pas à pas de leurs rapports qui vont déboucher sur un fantastique capital d’optimisme et de tendresse o pour spectateurs - et quelquefois médiateurs - Thérésa Da Silva, la concierge, et son fils, Manuel, qui sont tour à tour sceptiques, choqués, surpris voir abasourdis pour finir totalement dépassés.

Le changement crescendo des personnages, la découverte des capacités de chacun à donner et à recevoir, l’humour et le dialogue tendent à prouver qu’un cliché basique de racisme, d’intolérance et de barrière sociale s’efface dès les premiers signes d’une volonté réelle d’écouter et de comprendre l’autre.

Jean-Marie CHEVRET

Notes de mise en scène

Sans dévoiler le comment ni le pourquoi des choses, on imagine aisément ce qui a pu me séduire en lisant la pièce " Le Squat " de Jean Marie CHEVRET. Tout d'abord le style, l'humour, puis le sens de l'écriture… des dialogues modernes… l'anarchie apparente des personnages, tout y est si fou… si vrai à la fois que nous ne pouvons que rire et rire encore de nous-mêmes. Une merveille d'allant, de vivacité ! Une foi dans la jeunesse qui est formidable.

Il y a deux styles qui coexistent dans le texte, un style extrêmement bien pensant, un parfait français bourgeois qui a sa poésie propre et puis le style de la rue… quotidien… d'aujourd'hui. Et la confrontation de ces deux styles fait que c'est aussi le sujet de la pièce. Par nature et par instinct, je me sens tout à fait en connivence avec le sujet du " Squat " . Aujourd'hui les gens disposent de beaucoup de liberté et n'importe qui peut se comporter n'importe comment…Dans la société actuelle rien n'est donné d'avance, tout est à définir… à créer ! ! à digérer…

Cette réflexion me semble faire également partie de la dramaturgie de cette pièce et c'est pour cette raison que cette comédie m'interpelle.Elle est faite d'optimisme, de joie et d'amour. Il y a beaucoup d'amour dans l'écriture de Jean Marie CHEVRET. Personnages hauts en couleur aux accents et actions positives où le respect de l'autre est important. " La liberté des personnages est leur destin " . Mettre en scène deux comédiennes de la plus haute lignée telles que Marthe MERCADIER et Claude GENSAC est très exaltant… c'est du bonheur.

Jean-Pierre DRAVEL

Sélection d’avis du public

Le squat Par Martine A. - 20 octobre 2021 à 10h49

Ou trouver cette pièce

Le sqUat Par Ingrid F. - 3 décembre 2017 à 17h12

Ou le trOuve?

Le Squat Le 11 janvier 2008 à 11h53

Franchement cette pièce est vraiment très originale. On rigole, sans oublier les répliques tranchantes de Marthe Mercadier!!! C'est ma pièce préférée!!!! Je cherche cette pièce depuis longtemps.. Ou puis-je l'acheter ? Merci

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Le squat Par Martine A. (1 avis) - 20 octobre 2021 à 10h49

Ou trouver cette pièce

Le sqUat Par Ingrid F. (1 avis) - 3 décembre 2017 à 17h12

Ou le trOuve?

Le Squat Le 11 janvier 2008 à 11h53

Franchement cette pièce est vraiment très originale. On rigole, sans oublier les répliques tranchantes de Marthe Mercadier!!! C'est ma pièce préférée!!!! Je cherche cette pièce depuis longtemps.. Ou puis-je l'acheter ? Merci

Informations pratiques

Théâtre Rive Gauche

6, rue de la Gaîté 75014 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montparnasse Salle climatisée
  • Métro : Edgar Quinet à 63 m, Montparnasse Bienvenüe à 271 m
  • Bus : Gare Montparnasse à 201 m, Montparnasse à 312 m, Vavin à 348 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 27 août 2000

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Spectacle terminé depuis le dimanche 27 août 2000