Le Vertige du papillon

Vivre la chute
Feria Musica
La presse

• Vivre la chute

Au cœur du vertige… la chute. Vivre la chute, comme un moment d’ivresse, non plus seulement comme un échec, une rupture. L’explorer, la prolonger, la savourer. Jouer d’elle, du déséquilibre qui la précède comme des trajectoires nouvelles qu’elle amorce… Défier les lois de la gravité pour en étirer le temps.

Laisser le battement d’aile du papillon incendier la chaîne de turbulences qui mène droit au chaos. Rebondir sur de nouveaux envols, d’autres chutes qui s’accumulent jusqu’à la limite des équilibres. Plonger dans l’ivresse de l’instabilité jusqu’à s’en donner le vertige…

C’est en parcourant ces « lieux incertains », que va se construire le spectacle à l’écoute des anomalies et des incidents de parcours. Pour ce faire, 7 artistes de cirque et 4 musiciens en posture instable, suspendus ou en mouvement, visitent l’espace. Chacun d’eux est « moteur papillon » de ce qui s’enclenche et ébranle le plateau.

Après une période d’ateliers de recherche menés à Bruxelles début 2003, la Compagnie est entrée en création en juin, avec comme postulats de départ de « tenter une approche originale du trapèze volant et des différentes techniques aériennes au travers du rapport fondamental qui lie le voltigeur au sol et d’aborder la chute non plus comme le terme d’une action mais comme l’amorce de nouvelles recherches acrobatiques et chorégraphiques ».

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• Feria Musica

Feria Musica, Compagnie de cirque-théâtre basée à Bruxelles, a été fondée en 1995 par Philippe de Coen, trapéziste, et Benoît Louis, compositeur, avec l’envie de mêler leurs arts et de les sortir de leur cadre ordinaire.

La Compagnie s’est vite caractérisée par son travail de recherche dans le mouvement du cirque contemporain. Il ne s’agit plus d’enchaîner habilement une suite de numéros mais de créer, à travers une dramaturgie et une chorégraphie baignées dans un univers musical, une tension entre les personnages et avec le public. Le spectacle forme un tout et constitue un événement collectif, la trame dramaturgique laissant le champ libre à l’imagination du spectateur.

Au fil de ses spectacles, se tisse une trame commune, celle d’une humanité qui se déplace et qui peut vivre ses contradictions, ses individualités… Une humanité qui s'en sort collectivement, à travers la symbolique du cirque traditionnel et du voyage dans leur premier spectacle Liaisons dangereuses (1997), et à travers la construction d'une tour de Babel dans Calcinculo (2000).

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• La presse

A propos de Liaisons dangereuses…
...C’est un art nouveau qu’ils inventent ici. Un art qui les rapproche du Cirque Plume, de la Volière Dromesko ou de Zingaro. Mais avec leur personnalité propre, parvenant à faire oublier les modèles pour nous entraîner dans leur univers. Le Soir, 1997

A propos de Calcinculo…
Danseurs volants. Accord parfait à la Villette entre la musique et le nouveau cirque. « On salue non seulement les superbes solos (trapèze ballant, sangles, tissu, mât chinois...) mais aussi leur ajustement est millimétré. Et le synchronisme époustouflant de la partition, de la piste et des instruments. Neuf acrobates-danseurs-acteurs à l’unisson des six musiciens et réciproquement, c’est un gageure rare dans le nouveau cirque (...) ». Anne-Marie Paquotte, Télérama, 2000

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Pour les tarifs enfants, merci de vous adresser directement au théâtre.