Nacera Belaza vit la danse comme une évidence et une nécessité. Pour elle, la danse est poésie et questionnement. Dépouillé et fragile, dans l’ombre et la lumière, son travail exprime sa beauté intérieure. Le feu, dit-elle est un projet solide et liquide, un coup de foudre pour dire ses propres doutes.
« Parce que la danse n'est finalement pas naturelle, je vais laisser la foudre s'abattre sur moi ; peut-être mon corps saura-t-il enfin entendre, voir, accueillir ? C'est un projet qui consiste à renoncer une fois de plus et là où je ne l'avais pas encore fait, laisser le souffle pénétrer la fibre et à nouveau prendre feu. C'est un projet solide. C'est un projet solide et liquide à la fois. Celui d'être sans le vouloir. La vie éperdument au bord de la vie. » Nacera Belaza
Chorégraphie Nacera Belaza - résidence
Interprétation : Dalila Belaza et Nacera Belaza. Lumières Lionel Mahé.
Suivi de…
Une femme de 45 ans déménage, elle est comédienne. De questionnements en errance, de désarrois en solitudes, elle se livre à une confession qu’elle adresse au public. Elle dresse l’état des lieux et laisse tels des cadavres sur le sol ses renoncements, ses abandons. Il y est question de ruptures : professionnelles, amoureuses, temporelles. Une autre femme, danseuse, partage la scène avec elle. Double énigmatique, elle est corps et mouvement, et donne un contrepoint poétique à la parole triviale du personnage.
Un projet conçu et réalisé par Véronique Petit - Théâtre à Grande Vitesse
Textes : Véronique Petit, Robert Musil, journal Libération…
Avec Sandrine Buring (danse), Véronique Petit (jeu), Pierre Fruchard (guitare), Cédric Leboeuf (guitare)
Collaborations artistiques : Stéphane Olry (mise en scène) et Corine Miret (chorégraphie)
1-5, place de la Libération 93150 Le Blanc-Mesnil