Présentation
La compagnie Montalvo-Hervieu
La presse
Telle une mosaïque composée déléments hétéroclites, 18 interprètes dhorizons différents se frottent sur la scène les uns aux autres, créant une poétique de la juxtaposition où la partition de Vivaldi dialogue avec celle du hip hop.
" Cette uvre ouvre une fenêtre sur la mémoire de la danse, brise les chronologies historiques, assemble dans une configuration personnelle du monde du cirque, la danse traditionnelle chinoise, la danse baroque, la danse contemporaine, les danses traditionnelles antillaises, camerounaises, ivoiriennes, le smurf, la break-dance, le flamenco, la danse classique et le théâtre corporel. Ces pratiques de danse se parlent, senchevêtrent, se mélangent, donnent naissance à une poétique de la juxtaposition et du détournement au service du mouvement, du désir, du rêve, du fantasme, de lenfance. » José Montalvo
À voir en famille
Après deux créations à Suresnes avec des danseurs Hip Hop en 96 et 97, son Paradis la mis en orbite. Guidé par leprincipe de plaisir, José Montalvo a trouvé léquation magique, celle qui assemble les forces au lieu de diviser, qui transforme lart du collage en mosaïque plutôt quen accumulation. Les Guerres civiles ne sont pas une fatalité : le métissage est lavenir de lhomme. Pour José Montalvo, les harmonies jaillissent des contrastes, et Le Jardin Io Io Ito Ito en est léclatante démonstration.
Feu follet de jubilations, les styles de danse y partagent lénergie vertigineuse dun éblouissement pluriel, du baroque au break. Venus du monde entier, du théâtre corporel, du hip hop ou du cirque, les dix-sept interprètes de ce jardin extraordinaire sen donnent à cur joie, dans une exploration ludique du mouvement qui affirme sans complexe un vibrant éloge du cosmopolitisme.
Etudiant en architecture dans les années 80, Montalvo danse en amateur avant dassister à un cours de lAméricain Jérôme Andrews : cest la révélation. Apprenti chorégraphe, il sengage dans des événements hors-normes.
Née en 1985 de la rencontre entre José Montalvo, chorégraphe, et Dominique Hervieu, danseuse, la Compagnie Montalvo-Hervieu crée plusieurs pièces quelle présente dans le cadre de concours internationaux en remportant différents prix : en 1986, Varianyon (Prix du public au Concours International de Nyon Suisse) et Pariation (Prix au Concours International de Chorégraphie, Danse à Paris) ; en 1987 : Variadom (Prix du solo au concours International de Cagliari).
A partir de 1989, la compagnie sengage dans une nouvelle voie, la création dévénements « hros normes ». Ces événements rassemblent entre 300 et 5000 personnes de tous âges, de tous horizons et sont réinventé ou conçus pour chacune des villes daccueil. En 1993, ils invitent à Chaillot le public à danser dans le fameux Bal Moderne.
Créations de la Compagnie Montalvo-Hervieu : Podebal (1992), Double Trouble (1993), Hollaka Hollala (1994), La Gloire de Jérôme A. (1995), Pilhaou Thibaou II (1995), Les surprises de Mnémosyne (1996), La Mitrailleuse en état de grâce (1996), Paradis (1997).
« uvre mosaïque, le Jardi io io ito ito est un spectacle ouvert sur la mémoire de la danse, sans souci de classification, un chassé-croisé sur fond dimages vidéo entre cirque, danses classique, contemporaine, traditions des Antilles et du Cameroun mais aussi smurf ou break. Un jardin à langlaise en somme, où la juxtaposition donne naissance à la poésie, plutôt quun jardin à la française, mais aussi un éloge joyeux du cosmopoltisme enchaînant gags et prouesses. » Hall 2 su Wacken
" Brandie par un candide, une pancarte Moi, je danse à lintérieur résume en quelques secondes tout lart de José Montalvo. A la Maison de la danse de Lyon pour sa dernière création, le chorégraphe sest une nouvelle fois imposé dans lart du mélange, de la rencontre et du collage (un clin dil à Max Ernst). Avec son éternelle complice, Dominique Hervieu, José Montalvo a créé de toute pièce (et en cent petites pièces dune minute environ) Le Jardin io io ito ito. Un titre insolite pour un spectacle réunissant dix-neuf danseurs de toutes nationalités et de tous horizons, mixant allègrement les techniques, les styles, les genres, les êtres. Dans africaine, hip hop, contemporain, flamenco et -pourquoi pas ? un peu de classique, se sont rencontrés, confrontés et frottés sur une scène métamorphosée en vaste champ de zapping. Plus dune heure dhumour et presque autant de Vivaldi pour un schow jouant sur la mémoire de la danse et rappelant avec fantaisie et imagination quartistes et spectateurs sont aussi des citoyens. Pas de doute Montalvo est ingénieux, bourré didées quil exprimeavec une grande simplicité." Danser A. Masson Mars 1999
" Le nouveau spectacle du tandem José Montalvo et Dominique Hervieu, au titre
abscons inspiré par une phrase de Max Ernst, est un condensé de bonheur. Il présente
sous la forme dune succession de cent piécettes dune minute, sur un rythme
enlevé, un joyeux métissage de danses : classique, hip hop, flamenco, danses africaines.
Les dix-huit interprètes, tous excellents, ont la plupart déjà prouvé leur valeur dans
« Paradis », la création qui a littéralement propulsé au sommet José Montalvo, un
chorégraphe dorigine espagnole volontiers décrit comme timide et dans la lune. En
arrière-plan du jardin défile sur un écran un curieux bestiaire composé de créatures
mi-homme, mi-bête : tigres à tête humaine, félins à queue de scorpion, antilopes
dotées de jambes de ballerine.
Le télescopage créé avec les danseurs dégage une poésie et un humour qui ravissent la
salle, enfants compris.
« Paradis » très logiquement, a été plébiscité dans le monde entier ; « le Jardin
io io ito ito » mérite de suivre cette voie." Le Parisien
Sébastien Blanc Avril 1999
" Dieu fit le Paradis, mais Montalvo en créa deux. Car avec « Le Jardin io io
ito ito », le public est de nouveau aux anges. Sa création est un Paradis bis où les
élus du chorégraphe sont encore plus exceptionnels et les morceaux de bravoure plus
stupéfiants. Les spectateurs clament dailleurs avec force leur enthousiasme,
conquis par le charme et ladresse des dix-huit vedettes du « Jardin io io ito ito
». (
)
Le Jardin io io ito ito démarre comme un feu dartifice : les danseurs surgissent de
partout, séclatent, disparaissent et reviennent avec la même vitalité pour
accomplir de nouveaux exploits. Il y a de tout : des Africains primitifs (Merlin Nyakam et
Blaise Kouakou) en trio avec une danseuse de flamenco (Erika la Quica) de magnifiques
danseuses classiques pieds nus ou sur pointes (Mélanie Lomoff), des acrobates amoureux,
des rappeurs déserticulés, une danseuse qui chante, un breaker qui roucoule.
Eblouissant, drôle et varié (
). " Le Figaro René
Sirvin Avril 1999
BP 416 58004 Nevers cedex