A la suite d’une rupture sentimentale, un jeune homme prend une décision radicale. Il atterrit dans l’autre monde, où il rencontre trois personnes, arrivées là suite à divers incidents de la vie.
Par fragments entre rires et rêves, les voilà livrés à eux-mêmes, contraints de danser face à leurs illusions, dans un quotidien aux allures de numéros burlesques. Ils n’ont pour seul échappatoire que la mémoire de leur vie passée. La vie idéale doit être ailleurs… Mais où déjà ?
Il semble que la fantaisie du spectacle réside dans la capacité despersonnages à évoluer sans cesse entre le rêve et la réalité. Pour cela nous avons choisi de naviguer entre des moments burlesques et des instants plus poétiques, plus oniriques. Qu’il s’agisse de leurs rêves ou de leurs souvenirs, de leurs angoisses ou de leurs désirs, nous souhaitions que le corps en devienne l’expression avant la parole. Que la parole, si elle naît, soit difficile, ou pas entendue.
Ces quatre personnages expriment, à leur façon, différentes figures :l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte en pleine réussite ou bien dans l’incertitude. Tous traversent alors différents états, leur corps étant alors en résonnance avec leurs rêves, leurs envies et la coexistence qu’exige le lieu dans lequel ils sont obligés de rester.
Comment trouver sa libertéà l’intérieur de cela ? Enfin, si le titre : Le mal du pays semble être le sentiment dominant des quatre protagonistes, nous l’avons aussi choisi en référence au tableau de Magritte, qui porte le même nom. Celui d’un homme et d’un lion réunis sur un pont où ils n’auraient rien à y faire. La vie idéale serait-elle toujours un ailleurs qui n’existe pas.
A la suite d’une rupture sentimentale, un jeune homme met fin à ses jours. Arrivé dans l’autre monde, il rencontre trois personnes arrivées là, comme lui, suite à divers incidents de la vie. Celui qui voulait en finir, Celle qui voulait s’enfuir, Celui qui s’occupe et La fille des armoires, 4 personnages livrés à eux même, contraints de danser face à leurs peurs, avec pour seule échappatoire, la mémoire de leur vie passée.
Par fragments entre rires et rêves, nous sommes amenés à découvrir peu à peu qui ils étaient, comment et pourquoi ils se sont retrouvés là. Sans qu’ils ne puissent jamais vraiment s’écouter et donc se comprendre, ce voyage leur fera retrouver des souvenirs oubliés, et donc la conscience d’une sensation : le mal du pays.
Mais de quel pays s’agit-il ? La vie ? Le quotidien perdu ? L’enfance ? Cette vie-après-la-mort aux allures burlesques, nous a permis d’aborder des questions fondamentales qui touchent l’être humain, comme la liberté, le travail, le manque et l’isolement, mais aussi l’enfance et son émerveillement. L’au-delà, ainsi défini, peut faire apparaître la viecomme importante et précieuse.
Audrey Daoudal, Mathieu Alexandre
53, rue des Saules 75018 Paris