Le vent se lève et en fermant les yeux, le spectateur aperçoit deux êtres : elle est contorsionniste, lui est tordu. Pareil à l’eau qui coule, ils prennent le temps de se perdre, de se chercher, de se troubler, de se réchauffer.
Le vent se lève et en fermant les yeux, le spectateur aperçoit deux êtres : elle est contorsionniste, lui est tordu. Pareil à l’eau qui coule, ils prennent le temps de se perdre, de se chercher, de se troubler, de se réchauffer. Ici, nous sommes sur un quai de gare, au milieu d’un désert, au fond du salon, on ne sait pas bien.
Des mètres, des kilomètres, des siècles ou bien des secondes, peu importe. L’eau coule, il semblerait que la vie aussi. Une pluie fine et la magie de la nature redonne un second souffle à notre civilisation grâce à sa beauté salvatrice : on prend conscience de l’importance de ce bien commun qui est notre monde, alors on se lève, on se relève, on se bataille et on déploie toute l’énergie qu’il faut pour le réanimer. Et ce, jusqu’à épuisement, jusqu’au dernier battement de cœur. L’eau coule et avec elle l’écho de notre histoire, le silence dans l’écho.
Le Silence dans l'écho est un conte hybride de cirque pour une acrobate et un musicien en scène, où s'entrecroisent trapèze, curiosités et bidouilles sonores. Une bulle de silence dans laquelle nous prenons le temps de nous perdre, de nous chercher, de nous connaître, de nous reconnaître et de cohabiter ; enfermés dans ce tripode qui leur sert de monde, les deux artistes nous racontent une histoire de vie, d'amour, de malentendus et de temps qui passe…
Place du Maquis du Vercors 75020 Paris