Un aéroport, un plateau de télévision, un lit, un jardin public, un institut de beauté, le back office d’une banque, Internet, un café près de la Madeleine, un commissariat de police, un hammam, un palace, un quai de Seine, une église, la station de métro Rome…
Autant de lieux où se croise une foule de personnages en quête de rencontres amoureuses : une masseuse frustrée, un homo timide, une femme d’affaires sans scrupules, une vedette de la télévision en perte de vitesse, un jeune cadre aux dents longues, un macho libidineux, un limonadier vieux garçon, une esthéticienne fleur bleue, un transsexuel improbable, deux policiers lymphatiques, des sosies de Village People, un vieux juif, un jeune prêtre, un émir placard, un clandestin S.D.F., un kiki, un loulou, la mère Michel et puis… Denise, lesbienne au grand cœur, qui passe partout le chiffon, le balai, la serpillère dans une lutte éternelle contre la saleté. Tous ces personnages finiront par se rencontrer et peut-être s’aimer ; certains iront même jusqu’à se marier, mais tous ne partiront pas en voyage de noces à Venise. Et certainement pas Denise !
Pour faire chanter Denise, les Caramels fous puisent évidemment dans le répertoire de Sheila et Ringo mais aussi dans ceux de Claude Nougaro, Charlotte Julian, Nat King Cole, Sylvie Vartan, Johny Hallyday, Pink Martini, Diana Ross, France Gall, Britney Spears, George Michaël, Françoise Hardy, Blues Trottoir, Helmut Fritz, Charles Aznavour, Michel Sardou, Lio, Gloria Gaynor, Tino Rossi, Queen, Franck Sinatra, Herbert Pagani… Sans oublier leurs chanteurs fétiches : Charles Trénet, Michel Berger, Barbara, Abba, ainsi que les grands compositeurs d’opérettes et de comédies musicales : Jacques Offenbach, Jerry Hermann, John Kandler, Irwin Berlin, Claude-Michel Schönberg, et d’opéras : Georges Bizet et Giuseppe Verdi.
La recette de Pas de Gondole pour Denise est celle qui a fait le succès des spectacles précédents : une quarantaine de tubes de la variété française et internationale, de la comédie musicale et de l’opérette, voire de l’opéra, dont les paroles originales sont détournées et remplacées au profit de textes pleins de sous-entendus qui s’enchaînent de façon astucieuse afin de raconter une véritable histoire, le tout porté par une trentaine de garçons enthousiastes qui ne se contentent pas de chanter et danser sur scène, mais qui réalisent eux-mêmes décors et costumes ainsi que les outils de communication et toutes les tâches nécessaires au spectacle. Et quel spectacle ! Mine de rien, cela fait près de 30 ans que les comédies musicales à la sauce Caramels fous régalent un public de plus en plus nombreux et varié.
« Pas de Gondoles pour Denise n’est sans doute pas aussi ravageur que les spectacles précédents des Caramels fous. Il n’en est pas moins réussi. C’est toujours plus intelligent, plus drôle, plus spirituel, plus déjanté, moins niais en un mot, que l’ensemble des comédies musicales. » Le Nouvel Obs
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