À la tête de l’Orchestre symphonique des Flandres et du Chœur de chambre philharmonique d’Estonie, la cheffe Kristiina Poska fait entendre la tempête mais aussi le lyrisme tendre de cette œuvre, époustouflante d’architecture et de théâtralité. Du chaos tonitruant qui ouvre le final émerge l’hymne à la joie dans une explosion jubilatoire, telle l’humanité libérée de la barbarie des tyrans.
Les dernières années de la vie de Beethoven, devenu presque totalement sourd, sont pourtant des années d’intense création. Animé par le désir de mettre en musique l’Ode à la joie de Schiller, qui porte un message universel de réconciliation et de fraternité, Beethoven déploie dans sa Symphonie n° 9 un souffle dramatique inouï jusqu’au chœur final. Le poème de Schiller, chanté dans ce dernier mouvement, acquiert l'aura d'un hymne et donne son surnom à la partition.
À la tête de l’Orchestre symphonique des Flandres et du Chœur de chambre philharmonique d’Estonie, la cheffe Kristiina Poska fait entendre la tempête mais aussi le lyrisme tendre de cette œuvre, époustouflante d’architecture et de théâtralité. Du chaos tonitruant qui ouvre le final émerge l’hymne à la joie dans une explosion jubilatoire, telle l’humanité libérée de la barbarie des tyrans. Une création pour chœur et orchestre de la compositrice belge Annelies Van Parys, sur un texte de Gaea Schoeters, offre un prolongement contemporain à cette odyssée beethovénienne vers la lumière.
Annelies Van Parys, Fantaisie, création pour l'ensemble Revue Blanche, chœur et orchestre
Beethoven, Symphonie n°9
1, cours de l'Ile Seguin 92100 Boulogne-Billancourt