Formes courtes en danse contemporaine, extraits de spectacles et étapes de créations en cours... Une formule ludique et surprenante pour échanger entre artistes, public et professionnels.
Le 6 février à 15h et à 19h30
Le 11 juin à 15h et à 19h30
Le 12 juin à 15h et à 19h30
Twilight : duo de et par Mireille Feyzeau & Eric Ellul
Schô-schô : séquence d’improvisation des Instants Fugitifs Kazumi Fuchigami, danse & Stefano Genovese, piano, accordéon
Esthétique : de Tatiana Julien
Lifelime : de Tatiana Julien
Box#1 Up : de Fabrice Dugied, dans une installation de Diederick Hofland
Twilight, duo de et par Mireille Feyzeau & Eric Ellul
Twilight, c'est l'heure des possibles, la où leurs deux maisons résonnent. Un village à l'horizon qu'ils construisent comme on abat ses cartes !
Extrait de 18 minutes
Schô-schô séquence d’improvisation des Instants Fugitifs
Kazumi Fuchigami, danse & Stefano Genovese, piano, accordéon
Esthétique de Tatiana Julien
Avant de penser à l'esthétique comme une apparente, le terme recouvrait les notions de sensations. C'est ainsi à travers la stimulation de tous les éléments sensoriels de mon être que je veux retrouver l'esthétique dans son sens primitif. L'être dans son sac de peau, l'être musculaire, charpenté, viscéral... Toutes ces couches qui se parlent au nom de la sensation. Ma chorégraphie s'intéressera ainsi à la beauté du corps dans son essence, et dans un dialogue entre symbolique sociale et affirmation de la corporéité.
Chorégraphie et interprétation : Tatiana Julien
Musique : Earth
Durée : 11 minutes
Lifelime de Tatiana Julien
Plutôt qu'une morale ou une imitation de la vie, la pièce Lifelime propose une notion de l'existence dont l'unique action est le développement d'une réflexion intime. Sa mise en scène traduit ainsi la stagnation spatio-temporelle d'un exutoire autobiographique dont l'exhibitionnisme peut devenir difficile à recevoir. En effet victime d'inscrétion, le spectateur se trouve dans une situation inconfortable que lui impose le pouvoir de la scène. Mon propos chorégraphique s'annonce alors comme un défi à relever pour le public: comment réagir à l'indécence du cynisme ? Comment tolérer la perte de repères moraux ou de nos valeurs sociales ? Est il possible de concevoir ce paradigme du "mal à l'aise" comme propos chorégraphique ? Ou comme simple communication d'une émotion, au même rang qu'une autre, entre performer et spectateur ?
Chorégraphie : Tatiana Julien
Interprètes : Aude Auffret, Konan Dayot, Jérémy Déglise, Aurore Godfroy, Gianna Grünig, Georgia Ives, Tatiana Julien, Ledig Sébastien, Léa Poiret, Thalia Ziliotis
Interprète plasticien : Arnaud Boursain
Durée : 4mn20
Box#1 Up de Fabrice Dugied, dans une installation de Diederick Hofland
En empruntant les peaux successives du rappeur et du boxeur poids plume, Fabrice Dugied évoque le combat d’une certaine jeunesse et lutte contre les modèles que la société lui propose et contre les fantômes qui encombrent son chemin. Up est un combat pour rester debout, ou comment se relever ? Up est un cri silencieux sur l’impossibilité d’être fait dans un moule. Ou comment rester soi en prenant l’empreinte de l’autre, de tous les autres. Autour du danseur, une vingtaine d’Action Man encerclent l’espace de jeu, ils sont source d’inspiration et représentent une humanité masculine comme la déclinaison d’un même prototype. Ils sont les modèles impossibles à atteindre, ces hommes d’action, symboles de force et de pouvoir. Ils sont aussi l’envahissante présence d’une sécurité qui vous regarde et vous contrôle dans nos sociétés modernes. Up est aussi une étude chorégraphique sur les spirales ascendantes et descendantes. Up c’est se relever, se redresser, se lever, y aller. Up c’est la dynamique du désir, une énergie farouche, de l’action.
Résistance au Pays des Merveilles, par la Cie Keusemann-Fleury
Les Eblouies, par la Cie Nadja
Ces gens qui..., par la Cie Apsara
Les lauréats du Concours Rosalia Chladek
A Travesar par Andrea Ouamba avec Sylvie Berthomé
Un chat mort me nourrit par Maki Watanabe (sous réserve)
Une attraction invisible, par la Cie Nina Dipla
Als das Kind Kind War – Interactions par la Cie Karsista (uniquement à 19h30)
Grande Carcasse, par La Vrille
210, rue de Belleville 75020 Paris