Derrière un nom énigmatique, François Bréant et ses 17 complices, tour à tour chanteurs, musiciens, danseurs, comédiens, créent depuis 5 ans des spectacles musicaux diablement séducteurs.
François Bréant, que l'on connait musicien, arrangeur, compositeur, réalisateur de B. Lavilliers, Salif Keita, Enzo-Enzo, Kent et bien d'autres, a réuni autour de lui une tribu de joyeux drilles à la croisée de presque3 générations, imaginé un laboratoire musical voué à la création de spectacles plutôt jubilatoires où d'étonnantes polyphonies vocales se fondent aux guitares, clavier, percussions, accordéon, au service de musiques originales, de textes hauts en couleurs inspirés de nos comportements et de l'actualité, le tout mis en comédie.
Pour leur nouveau spectacle Les Animaux Malades de la Peste qu'ils créent à Paris, au Labo du Théâtre de Ménimontant, Okéko fait (librement) escale chez La Fontaine : 18 voix jaillissent d'une cour un peu zoulou : "Non lieu, non lieu, cet animal n'a rien fait de mal". Tour à tour, Les Animaux Malades de la Peste - version2007 - viennent plaider leur cause : chattes productrices de télévision, chiens pollueurs, loups actionnaires, moutons râleurs, crocodiles fonctionnaires, grenouilles managers, bisons va-t-en guerre... Les tableaux d'un nouveau spectacle vocal ouvert à la farce théâtrale, à la danse, au mime, à l'improvisation du sound-painting, se succèdent toujours toniques, parfois graves, entre chronique sociale et pastiche musical où Verdi, Debussy, le rock et la salsa font danser La Fontaine.
Par la Compagnie Okéko, d’après Jean de La Fontaine.
"C’était à l’origine une fable animalière et très politique de Jean de la Fontaine. François Bréant en a fait un conte satirique entre la Comédia Dell' Arte et le côté joyeux et tonique du Grand Magic Circus. J’ai eu l’impression, en tant que spectateur, de me retrouver en tournée dans les années 70, quand, pendant, et après les concerts François Bréant improvisait des personnages et des situations totalement délirants - des soirées très « Marx Brothers ».
Pour le spectacle, il y a un monde fou sur scène, d’excellents musiciens, de bonnes chansons et un travail d’arrangement de choeurs impressionnant. On a parfois l’étrange impression d’être à la cour de Sarkozy ! Cette comédie a l’avantage de pouvoir être vue par tous et mériterait une plus grande scène pour caser tous les personnages.
J’espère revoir Les Animaux Malades de la Peste avec de vrais
moyens sur les boulevards.
So long François.
Ton ami,"
Bernard Lavilliers
"Okeko : Une belle brochette de musiciens de qualité, un choeur bien
tendre, des
poumons plein les décolletés, une rate dilatée à son point de
rupture, un
chef d’orchestre avec de l’estomac,une foi a démitrer les
papes, voilà la
recette de cette chorale atypique menée par François Bréant.
C'est un pied de nez à la viscère, à une époque ou la musique
s’économise et
un hymne à la joie de la troupe que ces18 personnes nous dissèquent
dans le
labo Théâtre de Ménilmontant.
Okeko c’est la preuve vivante qu’un professionnel, peut rester un
amateur au
sens premier du terme, en aimant chanter tout simplement."
Xavier Lacouture
20, rue Marsoulan 75012 Paris