Molière 2008 du comédien : Michel Galabru.
Incroyable face à face entre deux monstres sacrés
Valse hésitation
La presse
Deux acteurs répètent un numéro de clowns, et passent finalement leur temps à s’écharper. Une histoire de chaussettes trouées va mettre le feu aux poudres. Deux individus que tout oppose vont peu à peu apprendre à se connaître, s’apprécier, s’aimer.
Drôle et émouvant, sensible et féroce, un bras de fer inattendu. Un incroyable face à face. La rencontre de deux monstres sacrés. Une grande vedette populaire face à la figure emblématique du théâtre public. La truculence, l’extraordinaire drôlerie de Galabru, face à l’intelligence aigüe de Desarthe.
Deux clowns. Avec nez rouges, et costumes colorés. Deux clowns. Ou plutôt, deux acteurs en répétition qui s’essayent - sans trop bien y parvenir - à un numéro de clowns. Deux individus, réunis par les circonstances, tentent de s’accorder pour initier un projet. Ce sont des comédiens, des gens du spectacle, mais ce pourrait être n’importe qui d’autre, choisi dans n’importe quelle autre profession. Ce sont des individus pour qui l’heure de la retraite n’est pas encore définitivement sonnée, des êtres mus par un désir de retour à la lumière, un désir d’exister, un désir de vie…
Ainsi, il nous sera donné d’assister à une valse hésitation, un pas de deux, une étrange avancée l’un vers l’autre de deux individus que tout oppose et qui, de découvertes en découvertes, à la dérobade le plus souvent, vont apprendre à se connaître, s’apprécier, et peut-être même à s’aimer.
Valse hésitation parce que lorsque l’on a atteint l’âge d’avoir acquis quelques vagues certitudes ce n’est sûrement pas si simple de laisser s’ébranler ses convictions.
Nos deux protagonistes, “Verdier” et “Brémont”, tentent de monter un récital poétique, assorti de numéros de clowns musicaux. Mais si la musique et ses évidentes harmonies va peu à peu aider les personnages à “s’accorder”, l’idée du numéro de clowns va les diviser, les mettre sous tension, et marquer leur désaccord.
Le moindre détail comportemental, ou la moindre prise de position, mettra le doute dans l’esprit de l’autre. D’interpellations en interrogations d’affrontements en relâchement, et de confidences en aveux, Brémont et Verdier vont se découvrir peu à peu… se révéler l’un à l’autre… et vivre devant nous l’histoire d’une amitié naissante, d’une amitié forte et durable parce que construite sur la contradiction et l’acceptation de la réalité de l’autre.
Car qui sont ils, au fond, ces deux clowns que tout oppose?… Des hommes, tout simplement. Des hommes et leurs contradictions, leur faiblesses et leur cruauté… et leur tendresse, aussi… Les deux faces d’un même personnage, peut-être. Deux faces à la fois parfaitement dissemblables et totalement identiques… Des hommes, quoi… tout simplement, des hommes… vaniteux et dérisoires… Des clowns, quoi… Des clowns…
Daniel Colas
« Un duo-duel de maîtres sur fond de répertoire poétique. » Libération
« Michel Galabru est formidable. C’est drôle, triste et tendre. » Le Figaro Magazine
Deux grands acteurs au service d'une pièce très mélancolique. Quel merveilleux acteur ce Michel Galabru qui sait jouer tous les répertoires,... et émouvoir. Mais qui en aurait douté ? Bravo à France Culture d'avoir, il y a peu, consacré une semaine à M. Galabru (5 entretiens et le Roi Lear). Monsieur Galabru, encore MERCI pour tous les plaisirs que vous nous avez offerts.
Deux grands acteurs au service d'une pièce très mélancolique. Quel merveilleux acteur ce Michel Galabru qui sait jouer tous les répertoires,... et émouvoir. Mais qui en aurait douté ? Bravo à France Culture d'avoir, il y a peu, consacré une semaine à M. Galabru (5 entretiens et le Roi Lear). Monsieur Galabru, encore MERCI pour tous les plaisirs que vous nous avez offerts.
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