Concert de trombone et clarinette basse dès 6 ans.
Le concert
Le disque du concert
Extraits de presse
Une complicité de trente et un ans se joue dans les instruments respectifs de ce duo de braconniers sonores.
Cette formule intimiste, acoustique, d’Alain Gibert et de son fils Clément, fait entendre des thèmes originaux, des airs issus des musiques traditionnelles françaises et des arrangements plus inattendus de Thelonious Monk ou de Antonio Vivaldi.
Chaleur du son, intelligence de l’écriture s’ajoutent à la douceur et à l’humour de leur prestation scénique délicatement adressée aux enfants.
Disque: Kif-Kif, Les Deux Moitiés de la pomme, Arfi, réf. AM 034, 2004.
Une complicité de 31 ans se joue dans les instruments respectifs – plus ou moins bien respectés – de ce duo de braconniers sonores. Leurs thèmes, bien qu'originaux, nous semblent familiers : normal, ils sont vraiment de la même famille !
Avec Les Deux Moitiés de la pomme, Alain Gibert nous livre un deuxième disque « autobiophonique ». Pour le premier, Chariot d'or, il s'était entouré de Louis Sclavis, Bruno Chevillon et Jean-Louis Matinier.
Voici aujourd'hui une formule encore plus intime, puisque c'est en la seule compagnie de son fils Clément à la clarinette basse qu'il joue du trombone et chante en patois vellave ou français intérieur. Si l'on retrouve quelques airs issus de la musique traditionnelle ( Lou Pintou, Belle de Saint-Jean ), la patte de l'arrangeur se pose aussi sur des thèmes plus inattendus, comme le Pannonica de Thelonious Monk ou le Stabat Mater de Vivaldi.
Et quelques compositions sont signées Clément Gibert, contribuant à une esthétique où la douceur n'empêche pas la profondeur. Ce duo, drôlement nommé Kif-Kif, est organiquement original ( on pourrait dire par sélection naturelle !).
Si l'humour de leurs prestations scéniques disparaît un peu à l'enregistrement, reste la chaleur du son, l'intelligence de l'écriture, sans oublier le texte inclus dans le disque, signé Martin pour le prénom ( devinez le patronyme ).
« Le père est connu pour ses interventions toujours remplies d'énergie et de fougue au sein de différentes formations de l'Arfi. On connaît moins le fils, et ce disque permet d'entendre un joueur de clarinette inspiré au comportement en apparence tout à l'opposé de celui de son géniteur.
C'est ce qui ressort de l'écoute de ce disque décliné en quatorze courtes pièces aux arrangements très subtils, laissant de l'espace aux deux musiciens se mettant en avant alternativement pour se retrouver au final ( Lou Pintou et son chant traditionnel ). Après une introduction en hommage à Monk (Pannonica, rien que ça), le duo enchaîne des compositions personnelles, à l'exception de La Marche noire signée du regretté Maurice Merle, et termine en beauté pure avec une version du Stabat Mater de Vivaldi. Exercice difficile pour ce type d'instruments, étrange et belle réussite.
On retrouve au passage le fameux thème d'Alain Gibert Le Chien aboie, la clarinette basse, preuve que l'humour et la musique savent faire bon ménage. L'échange est permanent, la complicité fait plaisir à entendre, bref, un disque extrêmement agréable et passionnant. » Philippe Renaud, Improjazz, 2004.
« Ils aspirent à l'absence d'interdit dans leur musique, essaient de ne jamais faire deux fois le même concert. Et ils finissent par séduire le public par leur improvisation et leur volonté de surprendre. » La Nouvelle République du Centre-Ouest, mars 2003.
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