Farce tragique musicale
L'histoire
La presse
Après avoir conquis un large public avec Flon-Flon, Les Epis Noirs présentent leur nouvelle création Bienvenue au Paradis.
Un spectacle des Epis noirs est à la fois une énergie, un style, une générosité et surtout une fête des émotions. C'est un univers bariolé de burlesque, de fraîcheur, de folie et de poésie. Le texte, la mise en scène, la musique et le jeu des acteurs sont bruts, sincères et sans retenue.
Avec Bienvenue au Paradis, Pierre Lericq, auteur et metteur en scène, a voulu s’inspirer du début du théâtre et notamment de la tragédie antique « Antigone » de Sophocle. Il a écrit une véritable pièce de théâtre contemporaine et populaire sur la peur d’exister et comment s’en libérer. Passionné par le théâtre, il lui fait une véritable déclaration d’amour audacieuse et emporte toute la compagnie dans cette évolution et dans les contrées fabuleuses de l’art dramatique.
La forme inclassable des Epis noirs épouse celle du théâtre antique et comme dans la tragédie grecque, il n’y a pas de quatrième mur, le public est intégré et complice car dés le début, tel un coryphée, Créon, le propriétaire du château « au Paradis », raconte à l’audience ce qui va s’y passer.
La pièce est en équilibre instable entre farce et tragique où les personnages, comme des funambules, passent sans arrêt d’un sentiment à l’autre en s’affrontant, s’agitant, pleurant, courant, chantant, dansant pour échapper à leur destin. Le rire vient du plus profond comme pour dépasser encore mieux la noirceur humaine et la mort.
Il ne faut pas oublier les chansons et les musiques, jouées par les personnages ou arrivant « Deus ex machina », qui ponctuent et font avancer l’intrigue comme le faisaient précisément les chœurs antiques.
Bienvenue au Paradis a pour ambition de donner autant de liberté à ceux et celles qui le regardent qu’a ceux et celles qui le jouent, cette liberté étant évidemment facteur de remise en question et d’évolution permanente.
Au château « Au Paradis », les règles sont simples : se taire et obéir aux lois de Créon, le propriétaire que tout le monde craint comme la mort. En apprenant le meurtre de son frère par ce dernier, Manon va refuser de se soumettre au pouvoir et briser le silence. Là commence la tragédie.
Adrien va vivre alors un dilemme profond entre l’obéissance à son père Créon et son amour pour Manon. Jocaste est emprisonnée entre son avidité, ses fêlures intérieures et son amour maternel. Soumise et résignée, Claire, la sœur de Manon, veut juste assouvir son appétit sexuel. Le Garde, jouer aux boules et boire l’apéro avec ses copains dans le parc du château quand Créon n’est pas là.
Tous tueront la peur pour atteindre leur propre liberté, pour que la tragédie devienne conte de fée.
"La trame paraît noire et déprimante, c'est sans compter sur l'esprit déjanté des Epis noirs qui tiennent mordicus à leur happy end. Bienvenue au Paradis est un régal de comédie musicale m c'est enlevé, bourré de trouvaille, de fantaisie, entraînant et drôle. La troupe s'appuie sir des textes bien écrits où l'humour jongle avec les mots, les situations, les répétitions et l'absurdité." District Nyons, 8 avril 2004
"Bienvenue au Paradis s'inspire de manière libre d'Antigone. A l'instar de l'original, la création débute en plein crépuscule, mais finit par baigner dans la lumière." La Côte, Nyons, 6 avril 2004
"On rit, on s'esclaffe devant tant de pitreries, de référence jamais usées, la voix des comédiens qui s'emporte, enchaînée malgré eux, à la musique rythmée, aux jeux de scène déjantés. (...) Du vrai, du beau théâtre populaire." M. H. Le Dauphiné libéré, 18 juillet 2004
"Plus orienté vers le théâtre que le tour de chant, Bien marque une étape dans l'itinéraire d'un groupe qui sait manier la dérision sans perdre de vue la gravité. Des fantaisistes authentiques en quelque sorte." Michel Flandrin, France Bleue Vaucluse, juillet 2004
"La performance scénique de l'ensemble des comédiens de la compagnie est remarquable et on apprécie aussi leur polyvalence puisqu'ils arrivent à alterner comédie, musique et chant avec naturel et talent." Vaucluse l'hebdo, 30 juillet 2004
"Par la grâce des Epis noirs, tout le monde retombe sur ses patte, le drame devient conte de fées, tout en empruntant à la grosse farce, et à la comédie musicale. C'est un joyeux mélange des genres servi par des artistes déjantés et virtuoses, et une fois de plus, on aime ça." Nedjma Van Egmond, La Provence, 30 juillet 2004
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