Les grandes vertus

Paris 14e
du 5 juillet au 29 septembre 2001

Les grandes vertus

Comment devenir une prostituée quand on a pas le bac ? La rencontre de Thelma et Louise au pays de Candy. Une comédie crue et sentimentale, bien sous tous rapports !

Si vous avez raté le début...
Notes de mauvaises intentions
La presse

L'innommable compagnie

Sofia a vingt-six ans. Elle se prostitue depuis cinq ans dans un salon de massages parisien. Quelques jours avant Noël, elle recueille Juliette. Une jeune femme de vingt ans qui a besoin d'argent. Pour survivre, elles devront affronter la mafia roumaine, résister aux avances des propriétaires véreux, supprimer les clients détraqués et faire la guerre aux kilos en trop. Seulement voilà, Juliette attend un enfant...

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L'envie de raconter sans apitoiement et sans fausse pudeur, le quotidien de deux jeunes prostituées d'aujourd'hui.
Le désir de faire converger le destin des spectateurs et celui de ces filles. Vies si éloignées et parfois si semblables.
Le besoin de venir chercher avec elles, le rire salutaire lorsque plus rien n'est à espérer.
L'urgence de vivre auprès de ses femmes sans condescendance, ni mystification à l'heure où l'on souhaite relancer le débat sur la prostitution.
"Les histoires qui me touchent ont la force et l'audace d'avancer en équilibre entre le rire et les larmes, entre la comédie désespérée et la tragédie qui finit bien, basculant dans l'une et rebondissant sur l'autre, si les spectateurs ressentent cela en venant voir Les grandes vertus alors le pari sera gagné."
Loin d'un réalisme réducteur, c'est un spectacle plus proche des filles de Pedro Almodovar que d'un reportage programmé après minuit. C'est l'histoire des cabossées de la vie sur l'air pudique de la fiesta.

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Pour être cru, le sujet traité est cru, ce qui n'est pas son moindre charme ou plutôt ses charmes car il en est beaucoup question dans ce salon de massage. je ne vous dirai pas tout le parti que l'auteur tire de cette piquante comédie … à la plus grande satisfaction des clients-spectateurs. Profitez à votre tour de cette comédie croustillante. Ses grandes vertus sont évidentes et proclamées ! André Camp L'Avant-Scène

... Comme dit l'auteur : "Les Grandes Vertus" est une comédie crue ! Et on le croit volontiers. Ce pourrait être parfaitement insupportable et d'une vulgarité à toute épreuve, eh bien non ! Ismaël Djema a du talent. ...Hésitant entre Maupassant et Genêt...Les deux comédiennes passent à travers leur rôle comme à travers une ondée. Elles ont du charme et de la présence. Christian Pellissier, qui joue les autres rôles, est tout à fait réjouissant Jean-Luc Jeener Figaroscope

Le public est conquis
Les dialogues crus mais réalistes de Ismaël Djema nous plongent avec humour et sans vulgarité dans le milieu malsain qui entoure la prostitution. La mise en scène endiablée est mise en valeur par le talent et le jeu pétulant des trois comédiens. Il tiennent la scène à la perfection, évitant toutes les caricatures inhérentes à leurs rôles. Cette comédie, témoignage émouvant et sans complaisance, ne manque pas de faire rire pendant plus d'une heure le public conquis. Joan Amzallag - France-Soir

Le sujet pourrait faire sourire, d'autant que le thème de la prostituée au grand cœur est un classique. Et pourtant... Il y a chez les deux comédiennes une fraîcheur, une sincérité et un côté nature qui accrochent le spectateur et lui donnent envie de suivre les aventures de leur personnage jusqu'au bout, voire de rire aux éclats. Florence Ruzé Le Parisien

...ce spectacle dit des choses qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
...Il y a beaucoup d'humanité dans cette pièce et c'est son grand mérite. On dira ce qu'on voudra, il y a là quelque chose de très palpable... La scène de la fête de Noël de ces deux femmes, seules dans une chambre décorée - entre autres choses- d'une statue de la Vierge et au son d'une télévision qui propose à longueur d'émissions une espèce d'ersatz de bonheur superficiel, bête et lisse, a quelque chose de vraiment touchant. Pierre François France Catholique

...Qualifiée de "crue-comédie", cette pièce d'Ismaël Djema semble naviguer, loin du réalisme réducteur, entre rires et larmes, entre comédie désespérée et tragédie qui finit bien...Caroline Fabre Paris Boum Boum

... Ces filles dites "de joie" sont incarnées avec fraîcheur et désillusion par Elsa Prunières et Sophie Perrot dans la comédie "Les grandes vertus" écrite et mise en scène par Ismaël Djema...Franck E.Confino Télépoche

...Elsa Prunières compose brillamment la naïve mal fagotée devenant call-girl hyper-professionnelle. Christian Pellissier est d'une inquiétante véracité. Quant à l'éblouissante Sophie Perrot, aussi bouffonne que sexy, elle envoie tout valser.
L'atmosphère de ces Grandes Vertus est à mi-chemin entre Almodovar et le café-théâtre. Ismaël Djema a le dialogue efficace. Sa mise en scène déborde d'idées; elle rebondit sans jamais s'essouffler. Et lorsque l'émotion pointe derrière la pétulance, Djema nous amuse encore, drapant ses comédiennes dans un pathos de telenovella brésilienne. Décidément, n'emportez pas vos mouchoirs ... Jérémie Lefebvre  urbuz

Etre fille de joie réputée de petite vertu, bref, vendre ses charmes...de quoi faire pleurer dans les chaumières, me direz-vous. Eh bien, mettez vos préjugés au placard et aller rire avec deux belles à croquer ( Elsa Prunières et Sophie Perrot) dans cette crue comédie irrésistible du sensible Ismaël Djema...D. Richard Paris Capitale

...Tumultueuse, la relation de ces deux personnages est entière, houleuse, désespérée et exclusive. Le quotidien est évoqué ici presque crûment et pourtant dans la salle, le rire est de mise. L'inquiétude et la réflexion viennent plus tard, à la sortie, même si au cours de la pièce on assiste à une exposition inquiétante des frustrations des ces messieurs, du sado-maso au voyeur. Malgré la tragédie décrite, les dialogues et le jeu endiablé des deux jeunes comédiennes empêchent toute morosité. Le spectacle "les grandes vertus", séduit son public. Les choix fonctionnent assurément et cette parole drôle-amère nous enthousiasme... Philippe Degenne. Cityvox

Tragique ? Triste ? Sordide ? Non, drôle, très drôle, tout est transfiguré par le rire. Les répliques font mouche et les comédiennes s'en donnent à coeur joie, juqu'à la farce. Elles servent à merveille un texte qui ne prétend ni éviter les clichés, ni les dépasser, mais les rendre à la vie, nous attendrir devant des situations qu'on croyait définitivement figées dans la gangue des lieux communs. Et c'est sans doute là que réside, la vraie générosité de la pièce, son humanité. Ni apitoiement, ni dénonciation, ni leçon de morale, mais pulsation de vie. ThéâtreOnline - Mathieu Lis

Ouf ! enfin on ose mélanger les genres au théâtre : le comique et le sacré, le burlesque et le grave, le porno et le sentimental. Un spectacle désopilant, dynamitant, dont on ne sort pas indemne. Une salle ravie et aux anges. Vive les grandes vertus des "grandes vertus" ! Spectateur

...Comme une bouffée d'air frais... Un spectacle qui vous fera passer une excellente soirée!  Camille Tétard - Jeunes à Paris

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Une compagnie sans nom et pas dégoûtante !
Depuis 1995, l'Innommable compagnie est agréée par l'Académie de Paris où le directeur du service des activités culturelles Monsieur Touratier suit avec grand intérêt son action. Elle travaille depuis plusieurs années en partenariat avec une dizaine d'établissements scolaires permettant à de jeunes auteurs et de jeunes metteurs en scène de produire leur création tout en instaurant un réseau de fidélité avec les spectateurs.

Quelques-uns de ses partenaires :
Chantal Lauby, comédienne
Josefa Micard, assistante à la Comédie Française
Jacques Rampal, auteur de Célimène et le cardinal

Quelques-uns de ses spectacles :

Le spectacle n'aura pas lieu Ismaël Djema, Juin 1997, au Nouveau Théâtre Mouffetard
Esther Ismaël Djema, Juin 1998, au Nouveau Théâtre Mouffetard
Nuits provencales Anne Bozec, Juin 1999, à l'auditorium des Francs Bourgeois
Les oies blanches Arnaud Perrel

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Spectacle terminé depuis le samedi 29 septembre 2001

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