Le député Ventroux reproche à sa femme de se montrer trop souvent en tenue légère devant leur fils, ou devant Joseph, leur domestique. Lorsque monsieur Hochepaix, maire de Moussillon-les-Indrets, adversaire politique de Ventroux, vient solliciter une faveur pour ses administrés, Clarisse apparaît une fois de plus au salon dans la même tenue, provoquant de nouveau la fureur de son époux.
Or la jeune femme est piquée à la croupe par une guêpe. Persuadée que son cas est grave, elle prie son mari de bien vouloir lui sucer la plaie. Son mari refusant, elle sollicite logiquement monsieur Hochepaix, qui se dérobe, évidemment. Il va falloir faire appel au médecin.
Sur ces entrefaites, Romain de Jaival, journaliste au Figaro, vient interviewer Ventroux…
Feydeau renouvelle la forme du vaudeville par la précision mécanique des situations (chiquenaude initiale, quiproquos, rebondissements en cascade...), jointe à l'efficacité cocasse de son style.
Dès l'adolescence, il écrit des monologues, puis des pièces, qu'il lui arrive d'interpréter lui-même. Il obtient son premier succès avec la troisième, Tailleur pour dames (1887). Au cours des années suivantes, il présente une demi-douzaine d'autres oeuvres, qui ne parviennent à convaincre ni le public, ni les critiques.
Enfin, en 1892, Monsieur chasse remporte un triomphe. Suivent Champignol malgré lui et Le système Ribadier, qui ouvrent la voie à une série de classiques du vaudeville : Un fil à la patte et L'Hôtel libre échange (1894), La dame de chez Maxim (1899), La Duchesse des Folies-Bergère (1902), La puce à l'oreille (1907), Occupe- toi d'Amélie (1908).
Feydeau prend alors ses distances avec le vaudeville pour composer des farces conjugales en un acte dont le comique féroce et poignant lui a peut-être été inspiré par l'échec de son mariage avec Marianne Carolus-Duran : Feu la mère de Madame (1908), On purge Bébé (1910), Mais n'te promène donc pas toute nue ! (1911)...
Le comique de Feydeau n'exclut pas une certaine vérité dans laquelle la bourgeoisie fin de siècle et le monde interlope parisien se reconnaissent et retrouvent leurs fantasmes et désirs inassouvis. Si la morale est presque toujours sauve, elle le doit visiblement à la seule convention théâtrale.
Feydeau, dans ses dernières œuvres, écrit un théâtre qui pressent la catastrophe : un théâtre d'avant-guerre. Il y a chez lui cette conviction que le mode de vie auquel son couple - et la France d'alors - s'accroche encore désespérément, n'en a plus pour longtemps : ce qui nous rapproche de lui…
Un bon moment de franche rigolade dans ce théâtre intimiste. De bons acteurs sur un bon texte, je conseille à tous d'aller voir cette pièce, qui plaira également aux pressés, puisqu'elle ne dure qu'une heure !
Petite salle de théatre, petite pièce en terme de durée, mais grande qualité du texte et de l'interprétation des acteurs ! On ne s'ennuie pas pendant le spectacle. Je conseille à toutes les personnes qui veulent se détendre d'aller voir cette pièce.
Un bon moment de franche rigolade dans ce théâtre intimiste. De bons acteurs sur un bon texte, je conseille à tous d'aller voir cette pièce, qui plaira également aux pressés, puisqu'elle ne dure qu'une heure !
Petite salle de théatre, petite pièce en terme de durée, mais grande qualité du texte et de l'interprétation des acteurs ! On ne s'ennuie pas pendant le spectacle. Je conseille à toutes les personnes qui veulent se détendre d'aller voir cette pièce.
50, rue Saint-Georges 75009 Paris