Accordéon diatonique : Marc Perrone
Vielle à roue, claquette, chant : Marie-Odile Chantran
Batterie : Jean-Luc Bernard
J’ai toujours soupçonné Marc Perrone d’être, au-delà du musicien magnifique que nous aimons, quelque peu sorcier, ou griot… Il suffit de le voir face à quelques centaines, voire milliers de spectateurs, obtenir immédiatement le silence, captiver l’attention et surtout en quelques notes raviver les souvenirs, faire ressurgir les racines…Marc Perrone est un réparateur de mémoire comme d’autres étaient des réparateurs de porcelaines, un rebouteux de l’âme…Il fait revivre nos souvenirs sans aucun passéisme et sa tendresse, son invention musicale, ne lorgnent pas vers la nostalgie…À force de dialoguer avec les souvenirs, de les tutoyer amicalement, joyeusement, Marc Perrone nous les rend proches, contemporains. Et acquiert une sorte de talent un peu magique…
Il voyage dans le temps, fait revivre des fantômes….Les musiques qu’il compose pour les films muets de Cavalcanti, Vigo ou Renoir semblent lui être soufflé par les metteurs en scène…Comment arrive-t-il à un tel résultat si simplement, en nous donnant l’impression que tout est facile ? Peut-être parce qu’il sait le prix et la valeur des rêves.
Bertrand Tavernier
« Marc Perrone a deux arguments pour nous entraîner dans son monde : son éternel sourire et son petit accordéon diatonique. Avec ces notes suspendues, avec ce souffle sans cesse recommencé, Perrone dessine des images comme un peintre composerait sa toile. Son dernier spectacle raconte l’histoire des siens, ces Italiens qui quittèrent leur soleil natal pour la grisaille de nos banlieues. » Télérama
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