De tout temps, les femmes, créatrices de vie, ont dû affronter la folie guerrière des hommes. Maryse Delente a voulu avec ce chant de l’Adieu, porté par la puissance du flamenco, rendre hommage aux femmes yougoslaves, aux « Folles de Mai », à toutes les femmes meurtries dans leur corps et leur coeur. La chorégraphie peut aussi bien être dansée par des hommes que par des femmes.
« Un ballet superbe de passion et de douleur mêlées que les interprètes s’ingénient à maintenir dans la rigueur d’une gestuelle sans cesse construite en césures de postures pour densifier l’émotion qui progresse, palpable, jusqu’à briser toutes les retenues et laisser exploser le feu d’une énergie à laquelle personne ne peut résister. »
Pièce pour 7 danseurs
Chorégraphie Maryse Delente
Musiques Gino d’Auri, Paco Pena
C’est un ouvrage du 17e siècle, Les lettres de la Religieuse portugaise, qui inspira Mariana à Maryse Delente. Une religieuse ou l’innocence en huit clos, Mariana c'est celle qu’on a perdue, celle qui cherche. C’est un itinéraire d’amour dans sa tendresse et sa violence, sa drôlerie et sa tragédie. Peut-être même un mélodrame. Sûrement une mise en ironie.
« Mariana une merveilleuse et fascinante déclinaison des gestes du corps et des sens par la magie de musiques répétitives et envoûtantes. Volupté et violence, pudeur et exhibition, Maryse Delente mène les cinq danseuses dans les registres les plus forts, les plus contradictoires et les plus enfouis de l’être. De la belle ouvrage. » La Voix du Nord, 14 octobre 1997
« Une chorégraphie que l’on pourrait considérer comme un rituel sauvage plein de sensualité et d’érotisme servi en toute subtilité par des interprètes, tantôt démones, tantôt vierges, au summum de leur art. » Les Saisons de la Danse, décembre 1997
Pièce pour 5 danseuses
Chorégraphie : Maryse Delente
Musiques Philip Glass et Folklore Italien
49 avenue Georges Clémenceau 92330 Sceaux