Mayday

• Une comédie farfelue

Un pilote maniaco-dépressif veut pousser un Boeing 777 à Mach 2 pour prouver l’efficacité du biocarburant qu’il vient de mettre au point. Mais l’hôtesse de l’air projette de détourner l’appareil pour rejoindre une cité utopique perdue au fin fond de la brousse africaine. Une lutte sans merci s’engage entre eux en plein ciel pour prendre le contrôle du grand oiseau de fer. Celui-ci, lassé par la bêtise humaine, décide de prendre les affaires en main. A force de jouer avec le feu (du ciel) l’équipage finit par prendre le jus (de poulet).

• La presse

« Un homme et une femme que rien ne rapproche. Equipage improbable d’un avion, ils doivent s’entendre. Le rythme est enlevé, le jeu très drôle exorcise les blessures. » Le Progrès – Janvier 2011

« Le farfelu se mêle à l'ingénieux, la folie à la sagesse, la stupidité nous mène à une idée miracle pour sauver la planète... Des écolos aux fans des Beatles, tout le monde sera ravi ! » Wik-lesite.fr – Juin 2007

« Une comédie hilarante, la mise en scène se focalise sur l’écriture et le jeu des personnages qui sont tous aussi givrés les uns que les autres. » Lyon Poche – Juin 2007

• Note d'intention

Mayday est née comme une expérience de laboratoire. L’idée était de réunir deux personnages réagissant de façons radicalement différentes à leur profond mal de vivre, l’un se réfugiant dans l’hyper action et l’autre dans la fuite, persuadés l’un et l’autre de suivre le seul chemin possible.

En les plaçant dans un univers clos sans aucune échappatoire possible, en leur confiant une mission commune, en leur imposant une situation mettant leurs vies en péril, on allait observer leurs capacités respectives à se remettre en question, à s’ouvrir à l’autre, à « envisager » l’autre plutôt que le « dévisager ».

Je créai immédiatement des personnages plus têtus que la mule du pape, curieux de voir jusqu’où ils étaient capables d’aller. Jusqu’à la mort, évidemment, en passant par la bêtise, l’absurde et la violence. Curieux surtout de voir comment ils allaient y aller. C’est là que je fus le plus étonné.

Leurs chemins traversent tout un tas de zones claires comme la sincérité, la bonne volonté, la tendresse, l’humour, le rêve, autant d’essais non transformés qui les rendent attachants et nous montrent combien la bêtise humaine peut faire glisser vers la solitude, et la solitude vers la mort.

Arnaud Guitton, auteur