A la Chapelle Royale.
Paris, 1803. L’échec de sa Proserpine à l’Opéra met le compositeur italien Giovanni Paisiello en fureur. Il décide de quitter la capitale alors que le consul Bonaparte venait de lui confier le poste de maître de la chapelle des Tuileries.
C’est là que l'élite musicale se côtoyait. Tous les compositeurs parisiens se pressent alors pour tenter d’obtenir le sésame. Méhul, mieux informé que d’autres, sait que Bonaparte prépare déjà son sacre à Notre-Dame pour l’année suivante. Il compose à dessein une grande Messe solennelle en la bémol majeur pour les cérémonies grandioses auxquelles aspire le futur empereur. Élaborée dans un style viennois proche de Haydn, la partition regorge de trouvailles par lesquelles Méhul entend surpasser ses concurrents.
Quatre solistes, un chœur pléthorique, une orchestration colorée semblent garantir le succès de l’entreprise. Mais Bonaparte, fidèle à ses engagements, conserve son amitié pour Paisiello et lui commandera pendant dix ans des partitions qui seront envoyées d’Italie. À commencer par la Messe et le Te Deum chantés lors du sacre de décembre 1804. La recréation de la partition de Méhul sera proposée en regard de différentes pièces jalonnant le parcours napoléonien.
Par le Vlaams Radio Koor (Chœur de la Radio Flamande) et Les Siècles, dirigé par Francois Xavier Roth. Production Palazzetto Bru Zane.
Étienne Nicolas Méhul (1763-1817)
Messe pour le Sacre de Napoléon
La Chasse du Jeune Henry
Les Amazones (Ouverture)
Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Symphonie N°5 en ut mineur
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.