A partir de 15 ans.
La transformation de l’identité, l’être qui a été. Ce «membre fantôme» intéresse Erwan Keravec et Mickaël Phelippeau. Sonneur de cornemuse pour l’un et chorégraphe pour l’autre ils nous proposent un spectacle autour de la question de la transformation de l’identité dans l’art. Le corps du danseur et la cornemuse sont chargés d’histoire et portent en eux cette interrogation qui les construit pour mieux s’en abstraire jusqu’à une parole plus intime.
« (...) le bel engagement réciproque des deux ne se démentira pas. Qu’il en aille des sonorités follement libres du sonneur de cornemuse, et des motifs gestuels rebondissants, hybrides, inclassables et insolites que le danseur décline. Pour une bonne part, il développera cela dans une grande ronde. On y verra aussi les accents finalement complexes et gracieux, des danses bretonnes que le bougre maîtrise à merveille (...) » Gérard Mayen, Danser - canal historique
« Le sérieux affleure après la dérision, les deux artistes apparemment si différents semblent profondément en phase. » Frédérique Roussel, Libération
Limite : tendance, ancrée dans la structure de la pensée moderne, à transformer l’espace où se développe la vie en zones de séparation contenant la vie.
Sujets à vif : personne amenée à faire l’expérience de la séparation.
Sujets à vif : profil de personne ayant tendance à se séparer du vivant.
Bâtard : sujet humain dont l’équilibre semble s’arranger avec des origines floues, confuses, à qui l’on a recommandé de ne pas trop accorder d’importance à ses états d’âme et par la même occasion à lui-même.
A l’entrée du monastère est gravé dans le marbre : Évitez de jeter des pierres. Ils s’y pressent ; ils ont vidé leurs poches… leurs têtes réclament du répit.
106, rue Brancion 75015 Paris