Merci douglas, bonsoir

Maryseult Wieczorek, soprano,
Jean Delescluse, ténor,
Eric Frey
La musique est de Benjamin Hertz. Kristina Kuusisto (accordéon), Bernard Lanaspeze (trompette), Laurent Bomont (basse électrique)
La scénographie est de Virginie Rochetti
La lumière est de Bertrand Couderc

Un opéra entier à demi-mot avec, dans l’oreille, un petit goût de “ reviens-y ” en forme de cabaret. Reposant sur un effectif limité, ce spectacle est autant un opéra qu’une forme très libre, inspirée du cabaret. Son ressort principal vient du décalage poétique dont le livret et la musique jouent. Décalage poétique, mélange maîtrisé des genres où l’émotion n’est jamais loin derrière un second degré ravageur. De la musique légère où se mêlent musette, chansons, musiques de films d’horreur ou de contes de fées, clichés exotiques et instruments improbables sur une pulsation pourtant actuelle.

L'ambiance est donnée : coup de foudre, autoportrait au vitriol, sitcom sans queue ni tête, chassé-croisé doux-amer, horoscope à la radio, duel d'injure, Karaoké intergalactique, tourbillon charnel, réflexions pendant le match de foot à la télé, désamour et fin de l'épisode : c'est la drôle et triste histoire de Merci Douglas, bonsoir.