40 ans de carrière, plus de 100 chansons devenues des standards, Michel Delpech fait partie de l’histoire de la chanson française.
1965, en pleine période yéyé, les radios grandes ondes diffusent en boucle Chez Laurette qui déferle sur les transistors. Le succès est immédiat. Soutenu par Eddy Barclay et Johnny Starck, il poursuit avec Wight is Wight et accède au rang de vedette. A 23 ans, le voilà propulsé en haut de l’affiche, aux côtés de Claude François, Michel Sardou et Michel Fugain.
Son secret ? A bien y regarder, Chez Laurette traduit à elle seule tous les ingrédients qui expliquent le succès phénoménal de Michel Delpech au cours des années 70 : une chronique sociale au regard tendre doublée d’une mélodie qui s’inscrit d’emblée dans la mémoire collective, touchant le cœur de chacun avec la douceur d’une voix nouvelle.
S’il s’impose d’abord grâce à ses chansons d’amour au romantisme particulièrement enjoué : Pour un flirt ou Fan de toi, il gagne ses lettres de noblesse en tant qu’auteur, avec des titres comme Les Divorcés, Quand j’étais chanteur, Le Chasseur, Le Loir et Cher, chacune d’elle évoquant de véritables tranches de vie.
Au tournant des années 80, il s’inspire de la pop anglo-saxonne pour livrer un album d’adaptations françaises faites à partir de titres tirés chez Elton John, James Taylor, Paul Simon ou Carole King. S’il décrit pendant cette décennie les états de son âme, il en profite aussi pour livrer plusieurs chansons comme Bombay, Loin d’ici portant sur le voyage, reflets de son parcours intérieur.
C’est désormais un homme plus mature, mais un chanteur toujours empreint de nostalgie et un auteur d’une curiosité constante abordant les thèmes les plus divers, qui à l’orée des années 90 et encore aujourd’hui poursuit sa carrière en continuant d’observer ses semblables et le monde qui les entoure.
Un chroniqueur des âmes en plongée au cœur des sentiments les plus intimes.
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