Dès les premières minutes, son univers scénique dépayse. Au milieu d’images projetées sur des écrans géants, on découvre un Guernica de fortune, des totems lumineux qui évoquent les processions de Séville… Introduit par la voix de son père qui résonne dans la salle, apparaît alors entre les deux totems, Miguel-Ange, frontière symbolique entre la France et l’Espagne. Il entonne le célèbre boléro flamenco.
El Emigrante, poursuit son voyage musical jusqu’aux Amériques avec Balada para un loco, Angelitos negros… et nous surprend avec des adaptations espagnoles de succès français. Echappée d’un Velasquez ou d’un Almodovar, Carolina, présentatrice télé, entre en scène. Elle accueille, dans son “Carolina show”, ses amis artistes qui interprètent une chanson de leur répertoire avant de partager sa fameuse tortilla. A la fin de l’interview, elle les invite à chanter avec elle des versions espagnoles souvent inédites de standards français. Dépouillé des artifices de Carolina, Miguel-Ange, dévoile son répertoire original, en français cette fois-ci.
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