Peuplé d’anges bleus ou de démons complices, le music-hall protège tous les excès, accueille toutes les errances. Ce huis clos étoilé est l’habitat naturel de Miss Knife, créature émergée de la nuit, peut-être fille cachée de Marlène et de Mackie le Surineur.
« Dans son strass d’un autre âge, sous ses plumes noires, perchée sur d’infinis talons aiguilles, elle égrène des romances douloureuses ou insolentes. Exaltant tous les espoirs déçus, les amours détraquées, les rêves piétinés et les jouissances troubles, elle enjôle le public et le fait participer à son sacrifice de music-hall. Car il s’agit d’entendre au coeur de la nuit les mélodies et les poèmes inquiets qui raccommodent notre rapport au monde. »
Dans l’intimité d’un théâtre clandestin, Miss Knife, créature de rêve dans tous les sens du terme, défait et refait le monde comme on aime à le refaire au fil des heures, à un coin de comptoir. De cafés démodés en hôtels déclassés, elle transforme le spleen en feu de joie comme d’autres les crapauds en diamants.
« C’est parce que je suis en phase avec moi-même depuis mon plus jeune âge que j’ai pu me travestir. Quand vous avez perdu beaucoup de plumes dans vos combats, il vous reste une solution : mettre ces plumes sur vos fesses ! Toute cette souffrance d’être un homme, j’ai voulu en faire quelque chose », explique avec humour Olivier Py.
Qu’on ne s’y trompe pas cependant : si Miss Knife est faite de souffrance, elle reste avant tout fille de joie.
À l'issue de la représentation, Olivier Py et l'équipe artistique vous retouvent au foyer-bar pour échanger à chaud sur le spectacle.
« Miss Knife revient, avec le nouveau spectacle composé et interprété par son inventeur, Olivier Py, qui revêt les paillettes interlopes de son double iconoclaste. Entre sacrifice de music-hall et apocalypse joyeuse. » Catherine Robert, La Terrasse
« Mais l'intérêt du récital, c'est sa qualié musicale. Très bien entouré, Olivier Py avec Stéphane Leach, compositeur de la plupart des musiques, au piano. [...] De haute qualité est cette formation, complice et joyeuse. [...] Ses nouvelles chansons sont mélancolique et graves, espiègles, sentimentales. » Le Figaro
« Py donne de la hanche, du battement de cil, joue la séduction, et tient le rythme... Les paroles de ses chansons sont de la plume. » Le Nouvel Observateur
« Olivier Py crée, avec ce travelo incandescent, un personnage inouï. La classe cravachée de Marlène, les fêlures de tendresse et l’ironie de Barbara, l’esprit aiguisé de Juliette, la fulgurance explosive d’Ingrid Caven… Un spectacle viscéral, bouleversant et intense ! » La Terrasse
« Seul sur scène avec quatre excellents musiciens [...] Olivier Py n'est jamais aussi bon que dans le rôle de la 'drama queen'. » L'Express
« L'ancien directeur de l'Odéon retrouve avec malice son double travesti pour un tour de chant jubilatoire. » Le Monde
« En travesti foufou, Olivier Py nous séduit et nous émeut avec ses romances. » Télérama sortir (TT)
« L'homme de théâtre revient dans la peau de son double travesti : la tragique et drôle Miss Knife. Beaux mots, chant urgent. Life is a cabaret ! » Les Échos
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