Edgar Moreau en trio avec ses fidèles complices Clara-Jumi Kang et Sunwook Kim.
Ces trois-là se connaissent intimement et n’aiment rien davantage que l’exercice chambriste. Les voilà donc une nouvelle fois réunis pour les deux trios pour piano de Schubert. Ce sont deux œuvres tardives dans la production du musicien mais qui ont rejoint tout naturellement au Panthéon de cette formation celles de Beethoven, Schumann et Brahms. Si le piano s’empare de la totalité de l’étendue du clavier, lui conférant un rôle de fil conducteur lumineux, a été confié au violoncelle la source de l’expression lyrique. L’univers de Schubert est là tout entier : clair, obscur, tendre, tourmenté, fondamental dans la confrontation de ses extrêmes.
Schubert : Trio pour piano et cordes n° 1 op. 99 D. 898, Trio pour piano et cordes n° 2 op. 100 D. 929
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