Pipette et Molette, deux marionnettes à fil (jouées par deux comédiennes), sont tous les soirs Nayao et Tchinda, les héroïnes du conte Deux filles belles comme des melons d’eau. Une fois les spectateurs et les marionnettistes partis, Pipette et Molette osent enfin bouger seules et être elles-mêmes…
Ne dormir que d’un fil, c’est d’abord une forme visuelle originale, où tout se passe dans un castelet de marionnettes à taille humaine. C’est une structure métallique, un espace rectangulaire où tout devient possible. C’est ensuite un récit basé sur le travail gestuel. De l'univers lent et précis du conte, à l'univers électrique de Pipette et Molette, c’est le corps qui est en jeu. Enfin, c’est à la fois un conte initiatique et une comédie burlesque. L’histoire d’une quête où les personnages vont découvrir leurs limites et leurs peurs avant d’oser partir vers un monde meilleur.
Par la Cie du Brin d’Herbe.
Nous souhaitions montrer une dualité dans le spectacle, en basculant d' un monde lent et grave à un monde rythmé et léger.
Nous avons construit Ne dormir que d’un fil en deux parties différentes : Deux filles belles comme des melons d’eau, conte initiatique d’Afrique de l’ouest, mis en scéne par Mariela Macchi. Nayao et Tchinda, deux amies inséparables, vont passer de la condition de jeunes filles à celle de femmes à travers plusieurs épreuves.
Nous avons créé une sorte de boîte à musique, un rapport au temps et à l’espace qui place d’emblée les spectateurs dans un autre monde, celui des contes et de la poésie. Après le conte on découvre la véritable nature de Pipette et Molette. Pipette et Molette ne réfléchissent pas, elles associent des idées en fonction de l’instant.
Il s'agit d'un travail sur le duo comique, basé sur des portés et sur l'exploitation du castelet métallique.
"Pipette et Molette sont jouées par deux comédiennes remarquables dans les rôles des marionnettes vivantes. Leur aisance corporelle au travers de gestes aussi mécaniques que ceux des marionnettes est impressionante. En outre, la grade proximité qu'elles établissent par leur jeu avec le public et l'histoire à la fois touchante et drôle, nous font sincèrement aimer ces deux marionnettes, fragiles petits êtres que l'on a envie de sauver. Le charme est là. A voir absolument !" Paris Frimousse, décembre 2005.
"Belle performance de deux comédiennes attachées à des fils et jouant les marionnettes, tandis qu'une voix off récite un conte africain. Elles miment mécaniquement chaque étape de l'histoire, entravées das leurs personnages de poupées. Et puis le conte s'arrête quand elles arrivent à se détacher. Changeant de nom, de rôle, les voici acrobates, elles se croient libres. Mais c'est une illusion parce que le castelet a été vendu et qu'elles sont vendues avec. Malgré quelques longueurs et un scénario embrouillé, l'ensemble ne manque pas de charme." Télérama, Octobre 2005
"A partir de variations sur le thème de la gémellité, elles nous offrent une succession de saynètes délirantes dont on peut facilement perdre le fil. Il y est question de sommeil empêché, de joies, de peurs et d'étonnements. Toute la gamme des émotions y passe au fil de sketches un peu fous, des plus cocasses. Nos deux danseuses (un peu clowns à l'occasion) donnent un coup de fouet à un spectacle trop sage dans sa première partie. Enfin libérées de leur condition de marionnettes, c'est dans une explosion de bonne humeur que Pipette et Molette, les deux amies "belles comme des melons d'eau" donnent enfin la pleine mesure de leur talent. Une chorégraphie follement enjouée et jubilatoire." théâtre-enfants, coup de coeur de novembre
31/33 rue des Orteaux 75020 Paris