Toute l’énergie de Lorenzo Viotti dans Webern et Brahms et la plénitude du chant de Matthias Goerne pour les Rückert-Lieder de Mahler.
Les Pays-Bas possèdent une riche histoire symphonique reconnue à l’international. Aux côtés du mythique Concertgebouw d’Amsterdam et du dynamique Orchestre de Rotterdam, fidèle de l’avenue Montaigne depuis une dizaine d’années, nous accueillons cette saison le jeune Netherlands Philharmonic Orchestra et son chef Lorenzo Viotti.
Né en 1985 de la fusion de plusieurs formations existantes, l’ensemble a vite acquis ses lettres de noblesse sous la direction de Marc Albrecht et depuis deux saisons sous celle de Lorenzo Viotti. Elevé dans un milieu familial baigné de musique et à tout juste 30 ans, Lorenzo Viotti appartient à cette génération de musiciens 2.0 animée par l’envie de « dépoussiérer » les codes de la musique classique et de l’opéra. Ce jeune homme fait montre d’un talent fou et d’une curiosité débordante pour toutes les formes de musique, de Mahler au jazz et jusqu’au rap. Et c’est peut-être au travers de cette énergie très communicative que se trouve l’une des clés de son ascension fulgurante. Pour ce premier concert parisien avec son orchestre, il présente un triptyque Webern, Mahler - les Rückert-Lieder avec l’immense Matthias Goerne - et Brahms.
Webern Passacaille
Mahler Rückert-Lieder
Brahms Symphonie n° 2 op. 73
15, avenue Montaigne 75008 Paris