Le pianiste russe fait vibrer la palette de l'âme slave dans un nouveau programme tout en délicatesse. Toujours juste, Nikolaï Lugansky magnifie le cycle des Saisons de Tchaïkovski au charme contagieux. Sa technique immaculée, sa noblesse innée, la pureté de ses phrasés rendent ensuite justice à trois des partitions les plus inspirées de Chopin, épopées fiévreuses au chant profondément intime.
Ce grand seigneur du piano - dont la cote d’amour auprès du public français semble ne jamais devoir faiblir – se confronte aux Saisons de Tchaïkovski, qui font actuellement l’objet de toujours plus d’attention de la part des solistes. Qui s’en plaindrait quand un pianiste à l’ego raisonnable s’en empare, passant de la tendre nostalgie de Juin à la vitalité réjouissante d’Août et au chic de la valse de Décembre avec la même évidence ?
Toujours juste, Nikolaï Lugansky magnifie ce cycle au charme contagieux. Sa technique immaculée, sa noblesse innée, la pureté de ses phrasés rendent ensuite justice à trois des partitions les plus inspirées de Chopin, épopées fiévreuses au chant profondément intime.