La fête à Mozart et à la clarinette avec Pierre Génisson et Victor Julien-Laferrière.
On connaît l’histoire d’amour entre Mozart et la clarinette, une histoire qui naît le jour où le compositeur découvre l’usage que fait l’orchestre de Mannheim de cet instrument, récemment intégré à son pupitre d’instruments à vent. Puis vient la rencontre décisive avec Anton Stadler, qui joue de la clarinette (mais aussi du cor de basset). Commence alors une amitié qu’on peut qualifier de spirituelle, Mozart et Stadler étant frères au sein de la même loge maçonnique.
Dans l’esprit de Mozart, la clarinette va devenir l’instrument de la fraternité, comme il l’illustre par exemple dans l’orchestre de La Flûte enchantée. Mais la clarinette devient aussi le protagoniste essentiel de trois partitions instrumentales que Mozart compose pour son ami Anton : le Trio K. 492 dit « Des quilles », le Quintette K. 581 et le Concerto K. 622, sa dernière partition instrumentale achevée.
Non content de donner ce dernier concerto ce soir, Pierre Génisson, l’un des meilleurs représentants de l’école des vents français, accompagné du non moins talentueux chef et violoncelliste Victor Julien-Laferrière et son orchestre Consuelo, nous offrent trois arrangements pour clarinette parmi les plus célèbres airs d’opéras du musicien.
Mozart Les Noces de Figaro, ouverture
Concerto pour clarinette et orchestre K. 622, Symphonie n° 38 K. 504 « Prague »
« Una donna a quindici anni », « Come scoglio », airs extrait de Così fan tutte (arrangements pour clarinette)
« Voi che sapete », air extrait des Noces de Figaro (arrangement pour clarinette)
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