Le nouveau Chef principal de l'ONDIF Yoel Levi et le jeune pianiste israélien David Greilsammer nous entraînent dans un voyage au cœur de l'Europe, avec pour compagnons de route Mozart et Bartok.
Dès son enfance, le jeune prodige Wolfgang sillonne le continent en tous sens, à la rencontre des puissants et de leurs récompenses…
De son côté, un siècle et demi plus tard, le hongrois Bartok lui aussi multipliera les déplacements, à l'intérieur de son pays natal, où il mène des recherches ethno-musicologiques, mais aussi à travers le monde à la faveur de sa carrière de pianiste. En 1940, il quittera l'Europe et la guerre, pour vivre les 5 dernières années qu'il lui reste à vivre sur le sol américain. Les routes de ces deux compositeurs nomades se rejoignent dans ce programme à travers trois partitions d'immense envergure.
La Symphonie n°29 est un concentré exemplaire de l'art orchestral mozartien, insufflant à chaque instant à la musique un pétillement d'intelligence et d'imagination. Le Concerto pour piano n°24 apparaît comme l'un des sommets de l'œuvre concertante du compositeur, annonciatrice des tourments du Romantisme. Enfin, le génial Concerto pour orchestre de Bartok déploie dans une virtuosité d'écriture saisissante toutes les couleurs et possibilités sonores de l'orchestre symphonique moderne.
Paris et sa région ont connu, au cours des trente dernières années, la naissance de formations symphoniques qui se sont rapidement imposées dans le paysage musical national et international : l'Orchestre de Paris, l'Ensemble Orchestral de Paris et l'Orchestre National d'Ile de France auquel le Conseil Régional d'Ile-de-France et le ministère de la Culture ont confié, dès sa création en 1974, un rôle de messager de l'art symphonique dans les villes, grandes ou petites, qui entourent Paris, et tout particulièrement auprès de nouveaux publics.
Les quelques cent concerts que donnent chaque année les musiciens de l'Orchestre National d'Ile de France répondent, par la variété de leurs programmes, à la curiosité de ces publics. Ainsi, l'Orchestre National d'Ile de France, par sa jeunesse et son ouverture d'esprit, qui correspond à sa mission, compte-il parmi les orchestres les plus dynamiques et innovateurs, et sait conserver sa vitalité au travers des nouveaux musiciens qui rejoignent ses rangs année après année.
Sous l'impulsion de Jacques Mercier, son directeur musical pendant vingt années et jusqu'en 2002, l'Orchestre s'est affirmé comme l'une des meilleures formations symphoniques françaises. La série de concerts qu'il donne chaque année à Paris a été jalonnée d'évènements importants : création française de Kullervo de Sibelius, cycles russes ou français, hommages à Mauricio Kagel et Henri Dutilleux, ou encore redécouverte ou création de musiques accompagnant les grands chefs-d'œuvre du cinéma muet.
Depuis 2002, la direction générale de l'Orchestre a été confiée au compositeur Marc-Olivier Dupin, qui a ouvert les portes de l'orchestre a de prestigieux chefs et solistes en élargissant son répertoire, et en rénovant son approche du concert et du public.
En s'appuyant sur un projet artistique fort conjuguant la présentation du grand répertoire symphonique et le développement de l'action territoriale et pédagogique, Marc-Olivier Dupin a obtenu des tutelles l'accroissement des effectifs de la formation qui passera à 95 musiciens au cours de la saison 2004-2005.
Après deux saisons animées par des chefs invités, le choix du directeur général et des musiciens de l'Orchestre s'est porté sur Yoel Levi pour devenir Chef principal de la formation, poste qu'il assumera à partir de la rentrée 2005, tout en étant dès l'automne 2004 le principal Chef invité de la formation. La musique française est évidemment au centre du répertoire de l'Orchestre. L'enthousiasme avec lequel l'Orchestre aborde ce répertoire va de pair avec un raffinement sonore qui reste la qualité première dont peuvent s'enorgueillir les orchestres français. L'arrivée à tête de l'orchestre de Yoel Levi correspond à la volonté d'élargir le répertoire symphonique de l'Orchestre et sa cohésion musicale, ainsi que son rayonnement international.
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.