Comme le printemps apportant le renouveau, l’art s’ouvre sur des perspectives nouvelles au début du XXe siècle, notamment celle de trouver dans les racines de chaque culture une manière de renouveler le langage musical.
Edward Elgar incarne la prolongation de la grande tradition allemande. Son Concerto pour violoncelle cultive un lyrisme grandiose : ses mélodies semblent ne jamais s’arrêter. Anton Dvorak a cherché dans le folklore tchèque une caractérisation de sa musique. Pour sa Symphonie n° 8, écrite dans le petit village de Vysoka, le compositeur a puisé dans les thèmes populaires dansants de cette contrée, parfois inspirés des chants d’oiseaux. Prokofiev se nourrit quant à lui de l’ancienne tradition italienne de la commedia dell’arte dans L’Amour des trois oranges (1919) : mais c’est pour mieux la détourner et lui donner les couleurs de la modernité russe, préférant aux mélodies chantantes et lyriques, les rythmes et ruptures géométriques.
« Le chef américain James Feddeck est remarquable tant par la conduite architecturale et dramatique que par un sens aigu de l’étagement des plans sonores et du dosage des effets. » Resmusica
« Victor Julien-Laferrière est l’un de nos très grands solistes. Présence, sonorité d’une richesse et d’une profondeur admirables distinguent un artiste -– car c’en est un, au plein sens du terme -dont l’engagement et l’intelligence musicale ont fait des merveilles. » La Lettre du musicien
« Au disque comme en concert, Victor Julien-Laferrière est le très talentueux ambassadeur de la grande école du violoncelle français. » La Croix
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