Les témoins de la création de la Huitième de Bruckner à Vienne en 1892 la saluèrent comme la « symphonie des symphonies » tant elle tient une place à part dans le catalogue de son auteur mais aussi dans l’histoire de la symphonie romantique. Il s’agit d’un sommet du genre par ses dimensions (l’une des plus longues symphonies jamais écrites) et la profondeur de sa vision. Le chef Furtwängler voyait en Bruckner « un mystique gothique égaré en plein XIXe siècle ».
Ses symphonies se dressent en effet comme autant de cathédrales et son ultime Huitième est la plus monumentale d’entre elles. Œuvre aussi emblématique que Le Sacre du printemps mais pour d’autres raisons, elle reste une montagne que tout chef a soif de gravir et de conquérir.
Bruckner : Symphonie n° 8
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