La musique légère n’est, on le sait, rien d’autre que le contraire de la musique lourde. Ce jubilatoire programme « Offenbach » défendu par l’Orchestre National d’Île de France en apportera aisément une nouvelle démonstration, exaltant les infinies ressources de vitalité, de contrastes, d’humour, de virtuosité, de couleurs, de vivacité et de grâce d’une musique à nulle autre pareille. Et pourtant continuatrice à sa manière de Mozart ou Rossini…
Le chef (et ténor) français Jean-Christophe Keck est devenu un grand spécialiste français d’Offenbach et l’un de ses meilleurs ambassadeurs. Sous sa baguette experte, l’ouverture d’Orphée aux Enfers, les airs et duos extraits de La Périchole, La Belle Hélène ou La Grande Duchesse de Gerolstein – de véritables « tubes » connus de tous, parfois sans le savoir –, mais aussi de plus discrètes musiques de ballets donnent vie et sens à cet art si précieux et rare du bonheur en musique…
Saviez-vous que Jacques Offenbach avait d’abord enflammé les salons parisiens comme violoncelliste avant d’être le roi du divertissement lyrique du Second Empire ?
Cette virtuosité instrumentale, il l’a transposée à l’orchestre et à la voix pour la faire triompher dans le genre de l’opéra bouffe qu’il invente. Orphée aux Enfers (1858), son premier grand succès, n’est que le point de départ de plus d’une centaine de partitions dont la réussite réside en une heureuse combinaison d’humour et de grâce. Seuls Mozart et Rossini avaient atteint ce délicat équilibre avant lui.
Réunissant tous les moyens musicaux de son temps, Offenbach a réellement créé un style musical bouffe, caractérisé par un débit rapide et léger, des accents virevoltants, des changements brusques de caractères, des rythmes de danses et une orchestration scintillante.
Au diapason dynamique de la gaieté et de la bonne humeur, les voix et l’orchestre d’Offenbach continuent d’enchanter les nuits parisiennes sans prendre une ride.
Jacques Offenbach : Airs et duos, extraits de : Abendblätterwalze, La Périchole, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne, La Princesse de Trébizonde, Les Brigands, Le Papillon, Pomme d’api, Orphée aux Enfers
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.